Nos actionnaires ont aujourd’hui démontré leurs capacités, n’y revenons pas ! La cause est entendue.

Désormais, c’est aux commissaires aux comptes et au tribunal de commerce de savoir si toutes les opérations étaient conformes.

Sur ce point, le droit d’alerte du comité d’entreprise piétine et les résultats arriveront sans doute bien trop tard. Heureusement, les autorités concernées travaillent plus vite.

Le comité d’entreprise, qui n’a pas toujours été (pour ne pas dire jamais) dans « les bons coups » pendant cette mandature, n’a pas, très souvent, bien apprécié la réalité des problèmes de gestion de nos actionnaires.

Il était de mise, pour certains, de fermer les yeux sur la stratégie plus que fantasque imposée par nos sous-doués très rarement inspirés.

Les décisions pour ce qui concerne les orientations stratégiques ubuesques de nos décideurs sont, plus que de raison, passées au dessus des préoccupations de notre secrétaire de C.E. et de ses « moussaillons », plus à même de défendre leurs intérêts personnels que de défendre les intérêts de tous.

Comme si le C.E. était mené par un marin d’eau douce qui devrait affronter le grand large.

La peur des grands espaces marins qui a forcé le skipper a faire des clapotis dans une mare à canards.

Nous reviendrons dans un prochain article sur les responsabilités de chacun au comité d’entreprise, quant à l’approche de la « gestion des crises » successives.

Pendant que les soucis touchaient diverses régions, le C.E. s’est cantonné à visiter de long en large la côte Catalane, ses alléchantes festivités et autres délices Méditerranéens.

Vous verrez, c’est édifiant !

Dans vos commentaires, vous mettez aussi en cause d’autres dirigeants. Vous avez raison, il est sûr que pour obtenir un tel résultat, et en arriver où nous en sommes, aussi rapidement, il faut sûrement s’y mettre à plusieurs.

Nos sous doués y sont pour beaucoup, c’est vrai, mais ils étaient bien assistés.

Coté Adrexo, nous dénonçons depuis très longtemps l’inertie des services support, dont certains sont hébergés dans l’entreprise « Hopps », totalement débordés et incapables de répondre aux besoins opérationnels. Ils coûtent pourtant à Adrexo plus de 10 millions d’euros par an en frais de siège.

C’est vrai pour les R.H., dont nous vous avons déjà conté l’inertie mais les salariés connaissent bien le sujet pour en avoir été souvent victimes. C’est un véritable fossé qui sépare ce service des opérationnels et le mode de fonctionnement. Pourtant, bien que périmé et malgré les preuves de son incapacité chronique, il est conservé.

De même, mais cette fois en interne, la direction réseau attend tranquillement les instructions de l’au-delà (lire du dernier étage) en prenant bien soin de ne pas prendre d’initiative, pour ne froisser personne. Il est urgent de ne rien faire.

Avec des conférences téléphoniques et des tableaux excel, on occupe le temps et le réseau ne bouge pas, n’a pas d’information, c’est le grand immobilisme. Un grand vide sidéral que cette direction a parfaitement mis en place au fil de l’eau pour devenir un véritable hologramme, comme suspendu dans l’air, bien au dessus des chaussures.

Ce qui est frappant, dans notre entreprise, c’est comment, en quelques mois seulement, des personnes qui ne sont parties de rien, se sont arranger pour arriver à pas grand chose, tout en s’organisant pour ne rien changer. La locomotive se transforme en wagon de queue et on renverse la vapeur, .

Coté direction sécurité et conditions de travail, une fois amputée de tous ses moyens en début d’année, elle fait ce qu’elle peut avec les quelques outils restants. C’est un sujet qui est passé bien loin des préoccupations du moment.

Et enfin, la direction qualité, qui, avec le temps Max, n’a plus d’indicateurs sur ce qu’il se passe dans les centres et ne peut qu’assister, impuissante, au désastre. C’est un thème à manager et pour le faire il faut avoir des données mais elles n’existent plus. Cette direction a absorbé celle de la R.S.E., la aussi, mise bien loin des écrans radars.

Nos futurs patrons (bonjour Monsieur…), qui connaissent sans doute déjà tout ce qui précède et surement mieux que nous, doivent avoir préparé un plan d’action qui passera par une réorganisation, en profondeur de ce fonctionnement, qui a prouvé son inquiétante inefficacité. Mais le mal est profond et faire « balle neuve » ne sera pas une mince affaire.

En ce qui nous concerne, nous appelons de nos vœux une direction moderne et engagée, au service du développement du réseau et de ses activités. Notre réseau est particulièrement performant et agile, mais aujourd’hui bien las de tous ces atermoiements. Ainsi que des partenaires sociaux, curieux du fonctionnement de l’entreprise et capables de réagir rapidement et intelligemment devant les difficultés rencontrées par tous les salariés.

Si nos futurs patrons auront à cœur de faire table rase d’un passé peu glorieux, il sera de initiative de toutes et de tous, aussi, de mettre en place d’autres élus qui ne travailleront que pour les intérêts des salariés et pas pour leurs intérêts personnels, comme cela se passe aujourd’hui. C’est très important pour la suite de notre histoire dans l’entreprise.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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