Le comité d’entreprise était réuni hier à la demande des élus pour évoquer notamment le sujet de la situation économique de l’entreprise.

Le réunion démarre par une interrogation d’un élu présent à la réunion préparatoire qui se sent insulté par les articles de notre site qui décrivent ces réunions autours de Perpignan et en particulier sur le repas qui l’a précédé la veille. Il indique que la C.A.T. n’y a pas participé mais un membre était présent à la réunion du matin et a pu constater que l’établissement était modeste.

En ce qui concerne la C.A.T., nous soutenons qu’il n’est pas contestable que ces réunions préparatoires se déroulent autours de Perpignan en permanence seulement par choix du secrétaire, qui estime que la région est centrale… cette mascarade est et sera toujours dénoncée. Notre syndicat se dit tout à fait ouvert à publier un droit de réponse si celui-ci est communiqué dans les formes.

Très vite, le débat se recentre sur l’ordre du jour qui concerne la situation économique de l’entreprise.

En réunion préparatoire, il avait été indiqué par le secrétaire qu’il poserait des questions stratégiques aux dirigeants d’Adrexo. En effet, lors de cette rencontre, il ne les avait pas encore reçu et n’avait aucune idée de ce que son préposé lui assignerait.

A la réception de l’ordre du jour officiel, communiqué par la direction, nous avons été pour le moins déçus.

Les questions posées portent sur deux volets, l’un sur la situation économique, qui est notre principale préoccupation du moment.

L’autre sur le courrier avec des questions que l’on peut qualifier d’abracadabrantesques !

Nous tenons à indiquer qu’en aucun cas, la C.A.T. n’est intervenue dans la rédaction de ces questions.

En fait, les questions n’apporteront aucune réponse intéressante pour les salariés. Elles sont le fruits d’une personne qui doit être bien éloignée des préoccupations des salariés de l’entreprise.

Il est aisé de comprendre qu’avec ce type de questions, les actionnaires peuvent dormir tranquilles. D’ailleurs, ils n’ont pas jugé utile de se déplacer afin de répondre puisque les réponses ne pouvaient être que très techniques et ne permettaient pas une véritable explication ou un débat.

En effet, légalement, lors d’un comité d’entreprise, les débats sont limités aux questions posées et ne peuvent déborder sur des sujets qui ne sont pas à l’ordre du jour.

Donc, encore une occasion ratée, mal téléguidée !

Dans un second temps, le secrétaire a ressorti sa marotte, la distribution du courrier par des salariés dédiés et une nouvelle lubie, la fabrication des courriers par Adrexo !

Il est vrai qu’en ce moment, ces sujets ne pouvaient pas attendre.

Les deux sujets ne sont pas d’actualité ! N’importe qui, sachant calculer, sait que le courrier n’a d’avenir, au niveau des volumes attendus à ce jour, que s’il est globalement couplé à la publicité. Distribuer le courrier seul, dans les circuits dédiés ne peut, à court terme, pas être rentable sauf en hyper-urbain, et donc n’est pas envisageable économiquement.

Un équilibre économique se calcul sur la globalité de l’activité et pas seulement sur une partie. Lorsqu’une partie est rentable, elle permet de compenser des zones moins profitables. Il faut donc conserver la marge pour financer une couverture étendue et obtenir une marge moyenne positive.

Ensuite, et c’est encore plus drôle, Adrexo devrait, devenir un routeur et traiter directement avec les clients qui souhaitent envoyer des courriers, et les produire ! Ce n’est évidement pas d’actualité.

D’une part, ces prestataires existent et connaissent parfaitement leurs métiers, ce qui n’est pas notre cas, d’autre part, Adrexo a prouvé son incapacité à utiliser des machines pour mécaniser, il n’est pas question de refaire de nouveau une erreur qui a coûté cher à l’entreprise, s’agissant de la mécanisation de la préparation des publicités..

De plus en plus, les entreprises externalisent la production quand c’est possible, vers une entreprise experte qui saura gérer, dans sa spécialité, mieux que nous. De plus, elle garantie un coût fixe quoiqu’il arrive et fait son affaire des aléas.

Contre toute attente, le C.E. Extra-ordinaire s’est terminé sur ces échanges. La possibilité qu’avait le C.E. de déclencher un droit d’alerte économique n’a pas été abordé, alors que cela était prévu initialement. Pourquoi ce changement de décision ? Mystère… Peut être une affaire à suivre pour le C.E. ordinaire qui se tiendra à Paris, le 17 juillet.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

Subscribe to get the latest posts sent to your email.