Eric Paumier et Frédéric Pons ? Guillaume Salabert ?

Oui… et non !

Du moins le sont ils indirectement.

Officiellement, la SASU (Société par action simplifiée a associé unique) ADREXO est dirigée par la SAS Hopps group, c’est la holding financière qui rassemble toutes les entités du groupe Hopps.

Mais pour Hopps group, qui dirige ?

 

Et bien officiellement nos deux « sous doués » de la gestion n’apparaissent aujourd’hui plus nulle part.

Hopps group est dirigé, depuis juillet 2018, lui aussi, par 3 sociétés chacune appartenant à messieurs Pons, Paumier, et Salabert, (PPS pour les intimes d’où les trois dernières lettres de Hopps).

Respectivement, on trouve la SAS ATHEVA, dirigée par Monsieur PONS, cette société est présidente de Hopps group.

Puis la SASU SATINE, dirigée par Eric Paumier et enfin la SAS DE L’AUBRAC dirigée par Guillaume Salabert, toutes deux directrices générales de Hopps Group.

Depuis juillet 2018, ces trois sociétés ont remplacé nos trois dirigeants qui figuraient en leurs noms propres auparavant.

Pour nous, il sera important d’être très attentifs « aux management fees » (conventions de services établies au sein des groupes afin de permettre à des sociétés de bénéficier des prestations d’autres sociétés appartenant au même groupe. Ces conventions, très répandues, portent ainsi le plus souvent sur les services « supports » ou « transverses » que sont les prestations de direction générale, finances, ressources humaines, informatique.

Pourquoi ce montage ?

Sur le plan de l’immobilier, les locaux du siège, d’une valeur approximative de 7 millions d’euros, mis dans la corbeille par le groupe SPIR lors de session de l’entreprise, sont il toujours propriété de l’entreprise ou du groupe ?

Nous sommes convaincus que vous n’oseriez pas faire remonter, quelque part, un loyer facturé à Adrexo, alors que ce siège n’a rien coûté !?

L’observation du capital social de certaines de ses structures pose également question, 20 402 432 millions pour Hopps Group, 41 318 176 millions pour Adrexo… et une trésorerie à zéro ?

Pas de fonds propres, où les fonds servent à autre chose ?

Vous avouez messieurs être en cessation de paiement, l’avez vous signalé au tribunal de commerce comme la loi l’impose ?

Il ne semble pas.

Bon, vous êtes sans doute trop occupé à terminer le champagne du « summer job festival », ne vous donnez pas la peine de le faire, nous l’avons fait pour vous.

Quand à votre communication, encore si méprisante, voulez vous nous faire croire qu’elle s’est faite dans l’urgence ?

Comment, dans ce cas, avez vous pu faire apparaître le montant des 20% versés sur les bulletins de salaire imprimés avant votre annonce ?

Cela veut dire que vous avez sciemment caché ce fait aux représentants des salariés que vous auriez eu le temps d’informer.

Ceci constitue à l’évidence un délit d’entrave au fonctionnement du comité d’entreprise, non ?

Beaucoup de questions qui restent ouvertes mais pour lesquelles nous exigeons des réponses.

Comptez aussi sur nous, messieurs, pour provoquer quelques réveils difficiles, des « nervous Breakdown » comme on dit de nos jours. Vous voyez que notre humour est intacte, notre détermination, elle, est décuplée.

Ces montages, dans les entreprises, sont connus et assez habituels, ils permettent de protéger les « entrepreneurs » en cas de faillite.

Encore faut il que la gestion soit dépourvue de fautes. D’après nous, et nous l’avons déjà écrit dans les mois passés, certaines décisions nous apparaissent relever d’erreurs de gestion.

Il faudra analyser de très près le respect des articles L 241-3-4° et L 242-6-3° du code de commerce qui interdit « de faire, de mauvaise foi, des biens ou du crédit de la société, un usage qu’ils savent contraire à l’intérêt de celle-ci, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle ils sont intéressés directement ou indirectement « 

Lorsqu’un  dirigeant,  par exemple, fait conclure par la société une convention déséquilibrée, faisant courir à la société un risque anormal (Cass., crim., 16 janvier 1981 ) ou s’abstient délibérément de réclamer à une autre société dans laquelle il est intéressé le paiement de livraisons faites à cette société (Cass., crim, 15 mars 1972)

En clair, ce serait le cas si une société était mise en difficulté parcequ’une autre entreprise du groupe ne paye pas les prestations demandées à la première entreprise.

Car augmenter le passif d’une entreprise au profit d’une autre transforme la faillite en banqueroute et engage la responsabilité personnelles des dirigeants, même abrités derrière des sociétés.

Par ailleurs, au delà du montage effectué pour la gestion de Hopps Group, on retrouve Frédéric PONS dans la SARL EPISTAR, elle aussi société de Holding et même dans une société de promotion immobilière la SARL Soleil & Sérénité, ça ne s’invente pas !

Coté Eric PAUMIER, on observe une ancienne société civile immobilière, les 7 pommes, qui cohabite avec une SAS de gestion immobilière, BELEZA 66, crée en 2017, et une nouvelle SAS de Holding, APPLE MANAGEMENT ET PROJECT . Enfin, Monsieur PAUMIER était dirigeant de 4 autres sociétés, ayant toutes été placées en liquidation judiciaire (AMP liquidée en février 1999, CHEFS DE FAB, liquidée en février 1999, FIRST VPC liquidée en février 1999 et FIRST ELECTRONIQUE liquidée en mars 1999).

Cette organisation de sociétés en cascade rappelle le montage réalisé pour Hopps group et adrexo.

Même chose coté Guillaume SALABERT avec la SCI CHRISTOBAL crée en 2018, une société civile CATABAMA, la SARL MEDIA GOLF éditeur de revues et périodiques, la SAS EAGLECOM ayant pour activité le conseil en relations publiques. Enfin, la aussi, on retrouve deux sociétés liquidées, respectivement en 2012 et 2013, la SAS EDITEO, agence de publicité et la SAS CAP HORN EDITIONS, imprimerie de journaux


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

Subscribe to get the latest posts sent to your email.