L’humain au milieu d’une stratégie capitalistique ? Pourquoi Adrexo en est la aujourd’hui ?

Au fil des nombreux articles, vous avez pu lire différents sujets sur notre volonté de voir “l’humain” au centre des préoccupations de l’entreprise.

Pour nous, une entreprise n’a de sens que si elle génère à la fois de l’activité bien sur mais aussi du lien social, ainsi qu’un esprit de fierté et d’appartenance.

Pour nous, générer de l’activité donc du chiffre d’affaire et des profits n’est pas en contradiction avec la conduite d’une politique associant les salariés afin qu’ils soient aussi le moteur de la boite.

Nous ne sommes pas non plus naïfs, il y aura toujours une volonté des dirigeants d’engranger le maximum de bénéfices, probablement d’économiser et d’optimiser ce qui peut l’être et en particulier les salaires.

Mais chez nous, Frédéric PONS et Eric PAUMIER, nos patrons, vont au delà de toutes les pratiques habituelles, en plaçant ce principe comme principal élément de gestion.

Déjà, lors d’un premier passage à la tête de l’entreprise, Frédéric PONS avait fait exploser le nombre de contentieux prud’homaux. Depuis son retour aux manettes, en particulier depuis 2019, les relations sociales se sont tendues et les salariés en sont les principales victimes (voir nos articles sur les N.A.O., les salaires, les kilomètres….).

Dans une lettre adressée aux salariés jeudi, il persiste à dire que tout va bien, que les perspectives sont bonnes… mais reconnait que les caisses sont vides !

Hopps-group est une création de Frédéric PONS, d’Eric PAUMIER et de Guillaume SALABERT, ce dernier ayant pris du recul, les deux premiers ont vécu sur l’argent perçu à la reprise d’Adrexo et de différentes autres sociétés.

L’ensemble survit désormais par des échanges entres les structures, une politique de retard de paiements envers les fournisseurs et même le non paiement de factures en interne, pour favoriser certaines structures par rapport à d’autres.

La politique de développement annoncée se heurte à un manque d’adhésion des salariés et à un manque de moyens. Et pour cause, la volonté des actionnaires n’est pas de travailler sur le long terme mais juste de présenter les entreprises du groupe dans de suffisantes belles conditions et ainsi pouvoir les céder au plus haut prix.

Bref, une volonté purement capitalistique et ainsi tenter de générer une jolie plus-value, sans avoir dépensé le moindre argent personnel, puisque nos compères ont surtout perçu de l’argent pour reprendre ces entreprises sur le déclin.

Il fallait donc développer, optimiser et faire grandir pour que les entreprises se sortent des difficultés. Avez vous l’impression que les moyens utilisés allaient dans ce sens ? A l’évidence, non !

Pensez vous qu’un investisseur aurait la volonté de soutenir cette politique en conservant la même gouvernance ? Pensez vous qu’il soit viable de fractionner et reculer le paiement des salaires quand toute l’activité repose sur les salariés ? Non !

Pensez vous qu’il soit possible de soutenir des personnes qui vont perpétuellement se mettre en avant dans des manifestions économiques ou dans des cocktails somptueux et, dans le même temps, écrire aux salariés pour s’excuser de ne pouvoir les payer ? Le décalage est frappant.

Monsieur Pons, la honte est sur vous !

Il est sans doute clair que nous n’avons pas les connaissances ni les moyens de gérer une importante entreprise et qu’il est sans doute plus facile de critiquer. Chacun reste à sa place mais la… c’est le carburant de la voiture qui manque, tout cela avec une volonté assumée de ne rien faire évoluer en faveur des salariés, bien au contraire.

Derrière ces patrons travaillent des équipes, des femmes et des hommes, distributeurs, permanents techniques et commerciaux, directeurs régionaux et nationaux qui sont les victimes directes de cette politique purement capitalistique.

Beaucoup regrettent de ne pouvoir mener une politique de développement centrée sur l’avenir et l’humain. Aujourd’hui, tout le monde se retrouve autour d’une inquiétude commune, celle de la survie de l’entreprise.

Bien sur, cette inquiétude prend des aspects différents selon sa situation hiérarchique et sa dépendance à l’entreprise. Ainsi, nos collègues les plus fragiles auront sans doute plus de difficultés financières directes de par ce décalage de versement de 4 jours.

Mais, c’est à ce moment que chacun se souviendra qu’il est salarié et que finalement, il subit, comme les autres, la volonté de celui qui décide. Même ceux, qui précédemment avaient l’impression de décider de quelque chose, relativisent aujourd’hui leurs actions.

L’entreprise est ancienne et se compose de salariés qui, chacun à son niveau, tentent d’avancer dans le sens de son développement. Mais quand la tête ambitionne uniquement un avantage personnel, il en résulte la situation que nous connaissons aujourd’hui.

C’est pourquoi nous appelons nos collègues à serrer les rangs et ne surtout pas succomber à la panique. Malgré tout, il est urgent de maintenir l’activité, d’agir en responsabilité et penser à tous les collègues qui ont besoin de travailler, ainsi que de tenir compte du potentiel de l’entreprise.

Ce sont les salariés qui font la valeur de cette entreprise. Sans eux, c’est une coquille vide. C’est ensemble que nous pourrons agir et maintenir l’outil de travail.

Même si la toiture s’envole, les fondations sont solides. Adrexo ne peut disparaître demain et en quelques jours. Il faudrait pour cela que Frédéric PONS et Eric PAUMIER restent aux commandes et ce ne sera pas le cas.

Il ne fallait pas toucher aux portefeuilles des salariés, c’est l’erreur de trop Messieurs !

Nous vous enjoignons de préparer vos valises, sans oublier la batterie de cuisine et en particulier les nombreuses casseroles que vous avez empilées. Ne nous prenez pas pour des imbéciles qui ne voient rien de vos pratiques.

Il est temps de prendre la bonne décision et n’oubliez pas que nous ne lâcherons rien !

Aujourd’hui, c’est nous qui avons le pouvoir de dire non et nous allons actionner tous les leviers possibles pour vous le démontrer.

P.V.


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16 Commentaires

    • Bonjour Robert.
      Nous n’avons pas vocation à être velléitaires. Nous savons que c’est une tradition chez les syndicats d’Adrexo mais pas à la CAT. Nous sommes déterminés et nous avons les armes pour vous défendre. Elles sont prêtes et nous allons faire feu à volonté.

  1. Bonjour.
    Ma question est : Comment les déloger?
    Ces Messieurs ( enfin ils n’ont que le nom) sont dans le dénis Total de leurs fonctions.
    Ils sont dans l’illégalité concernant le versement des salaires en deux fois.
    Oui c’est la honte de les voirs se faire rincer dans des cocktails pendant que nous suont pour BIEN faire notre travail, et maintenir ainsi l’entreprise.
    Gare aux revers de la médaille, ça ne vas pas durer.
    J’entend des collègues autour moi, ils veulent démissionner, distribuer à hauteur de 20% équivalent aux premier virement du salaire, bloquer les dépôts ect…..

    • Bonjour.
      Nous savons qu’il est possible de “déloger” nos actionnaires indélicats. Nous ne choisirons pas les mêmes armes que celles et ceux qui appellent, gorge déployée, à la gréve, parce que dans les conditions que nous connaissons cela ne servirait absolument à rien. Les salaires seront de toute manière versés avant que les cortèges de manifestants et les drapeaux ne soient déployés. Pour notre problème chez Adrexo, il faut être plus rationnels. Bloquer ne servira à rien, sauf aux défenseurs des salariés à la petite semaine qui ne voient pas plus loin que le bout de leur incompétence en la matière. Soyons intelligents et ne nous trompons pas de combat. Les distributeurs et distributrices n’y sont pour rien. les assistantes n’y sont pour rien, Les managers, à tous les niveaux de l’entreprise n’y sont pour rien. Les clients n’y sont pour rien et pourtant ce sont tous ceux là qui en pâtiront et ce ne serait pas juste. Le combat est ailleurs, plus haut, tout en haut, chez ceux qui décident et détruisent petit à petit les emplois et l’entreprise.

  2. Bonjour je dit comme Robert j’espère que ce ne sont pas que des mots qui i y aura des actes forts beaucoup d’entre nous comptent sur vous pour nous défendre ne nous décevez pas

      • Bonjour pourquoi ne pas avoir répondu au mail de monsieur brousse en totale diffusion. Un seul syndicat l’a fait. Mais pas vous pourquoi ?

  3. quelle strategie pour que pons paumier valsent et qu il reste quelque chose d adrexo pas de greve finir le boulot gratis et apres ?????

  4. Bonjour
    Je sais pas, mais Adrexo en tant que société privatisé ça va pas fort, et si Adrexo (de par le gros volume de salariés) devenait société nationalisée, sous le contrôle de l’Etat, aurions-nous moins de problèmes ? parce que là, on sent que tout part dans tous les sens !
    Nous avons une haute direction qui affiche un mépris sans pareil vis à vis de tous leurs salariés, comment une société aussi indélicate peut continuer à mener son jeu néfaste sur le long terme ?

    • Bonjour,
      Les nationalisations ne sont pas dans l’air du temps et notre entreprise ne présente aucun intérêt pour l’état.

      Sur le reste, évidement, non, cette gestion ne durera pas. Nous aurons prochainement à nous exprimer la dessus.

  5. Bonjour , tout cela est bien beau de vouloir faire partir les têtes hautes qui se disent gestionnaires,je n’ai rien contre bien au contraire le pus tôt possible, le plus tôt possible comme je le dis car on niveau finance on peu tenir combien de temps, combien de mois 4, 5 ou 6 mois et après , il se passe quoi après, car vu la tournure des choses il va y avoir un après avec ou sans les têtes hautes de la direction.
    Pour moi adrexo ne fermera pas sur le principe de la concurence médiapost ne peu rester seul, donc la seule chose qui puisse arriver est un rachat et en profiter pour faire un bon tri afin de repartir sur de bonne base. Mais bon cela n’est que mon avis.

    • Bonjour,

      Un repreneur arrivera et nous souhaitons qu’il soit en capacité d’investir pour rendre la société rentable.

  6. Bonjour ,dans tous les commentaires que j’ai pu lire jusqu’à présent à aucun moment je n’ai pu lire une manigance que la plupart des distributeurs sont loin de soupçonner :Saviez vous qu’au niveau des clients que nous distribuons, la plupart des grandes enseignes inventent des réclamations non fondées et que ni le distributeur concerné ,ni son responsable de centre,ni son roc malgré des preuves ne sont en mesure de se justifier?Résultat tout le monde se couche devant le client et le commercial en question lui fait un avoir ce qui entraîne un manque à gagner pour la société et pour nous les distributeurs une participation illusoire, depuis la reprise du hopps ,au chiffre d’affaire..TROUVEZ L’ERREUR……

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