Dans chaque agence principale, il y a, ou du moins, il devrait y avoir, au moins une assistante technico-commerciale.

Elles sont chargées du contact direct avec les clients, de la saisie des ordres de distribution (les commandes) et participent à la vie des agences en aidant les commerciaux et les permanents techniques.

Comme l’indique le titre, les assistantes technico-commerciales, ont un rôle dans les deux domaines d’activités.

Elles sont placées au niveau conventionnel 1.3, ce qui indique qu’elles devraient percevoir un salaire au dessus du SMIC tout en étant sur un échelon d’employé (le niveau “agent de maîtrise” débute au niveau 2).

Dans la réalité, elles ont souvent une fonction commerciale et technique se rapportant d’avantage à un travail de commercial sédentaire et seraient tout à fait en phase avec un échelon d’agent de maîtrise.

Certaines percevaient un treizième mois, qui a été dans le passé, lissé sur l’année, et de ce fait, annulé au fil du temps puisque vos représentants à la branche d’activité (convention collective) cultivent l’immobilisme et n’ont pas souhaité avancer sur le sujet de la grille de salaire.

De ce fait, même le niveau 1.3 est arrivée au fil du temps, à un niveau de rémunération inférieur au niveau 1.2.

La négociation de branche est assurée par tous les syndicats qui sont représentatifs dans plusieurs entreprises du secteur d’activité et pour ce qui nous concerne FO, CGT, CFTD, SUD-PTT, CFTC et la CFE-CGC.

Ce sont eux qui depuis des années bloquent toutes les négociations. Jamais une branche d’activité n’a été aussi mal représentée. C’est un véritable scandale relevé régulièrement par la Direction Générale du Travail.

Il suffit, pour s’en convaincre, de lire les comptes rendus de commission paritaire de branche. Demandez à ces représentants ce qu’ils ont fait ! La réponse est claire : RIEN, a part de l’obstruction !

Il ne faut donc rien attendre du coté de la convention collective et l’entreprise à beau jeu de se réfugier derrière pour dire qu’elle ne fait qu’appliquer les textes !

Pour autant, si une entreprise ne peut aller en dessous des barèmes fixés par les textes, elle peut aller librement au dessus.

Et si, pour une fois, la société Adrexo allait de l’avant en faisant un geste envers ces salariés du niveau 1.3, sans attendre d’y être obligée ?

Vos représentants C.A.T. ont œuvré aux bénéfices des assistantes, dès la première réunion de comité d’entreprise et régulièrement ensuite (cf procès verbaux 2016 et suivants).

Aujourd’hui, et pour la première fois depuis sa création, la C.A.T. Adrexo souhaite marquer sa profonde désapprobation envers la direction au sujet de la gestion et le respect de ces personnels en appelant symboliquement les assistantes technico-commerciale à cesser le travail le 19 mars 2019, de 10 heures à midi.

La C.A.T., syndicat de salariés, représentatif dans l’entreprise, a déposé un préavis de grève auprès de la direction en notifiant des revendications.

Cette démarche autorise les personnes concernées à cesser le travail et à opérer une grève sans sanction possible.

Nous pensons avoir employé tous les moyens de négociation possibles et souhaitons, par cette décision, nous tourner vers une première action concrète et donc permettre à nos collègues de trouver un moyen d’expression clair.

En effet, le 19 mars à 10 heures se tient la première réunion des négociations annuelles obligatoires qui fixe le début des négociations pour l’ensemble des personnels d’Adrexo.

Ces négociations s’annoncent animées car la C.A.T. regrette vivement, que, chaque année, elles se terminent sur un échec sans la moindre concession, même sur des sujets qui n’auraient pas d’impact financier.