Le Conseil des Prudhommes recale et condamne Milee Vienne – Givors

« l’Arabe » gagne aux Prud’hommes !

En son temps, l’affaire “KARA” avait fait grand bruit.

En effet, Mohamed KARA avait été accusé de menaces de mort à l’encontre du Roc de l’époque.

Souvenez vous : Mohamed avait été licencié après une procédure rocambolesque pour avoir prétendument « mimé un geste d’égorgement », ce qu’il à toujours contesté, et affirmé par ailleurs avoir été traité de « saleté d’arabe » par son manager, lui-même défavorablement connu sur le réseau des agences de l’entreprise.

Ce “petit Roc” sans scrupule et connu pour ses nombreuses incompétences, notamment managériales, avait cru bon de signaler à la police et à ses supérieurs cette histoire abracadabrantesque, alors que lui-même aurait précédemment traité Monsieur KARA, le salarié, de “saleté d’arabe”.

Comme ça. Sans raison !

Un comique sans doute, soutenu par sa hiérarchie qui doit avoir le même sens de l’humour que notre manager de haut vol !

Particulièrement impliqué dans la procédure, le directeur régional avait en effet soutenu le cadre et mené lui-même la procédure de licenciement dans des conditions particulièrement singulières.

Il avait par exemple demandé au salarié d’écrire une ligne en Français pour prouver… on ne sait quoi puisque ce n’est aucunement en lien avec le dossier et les faits prétendument reprochés.

Faits qui relevaient de l’unique affirmation d’une personne, sans aucune preuve, ni témoignage, et qui pourtant ont été retenus par l’entreprise.

Quoiqu’il en soit, les fadaises proférées par le guignol du coin furent donc retenues et envoyèrent notre malheureux salarié jusqu’à une mise à pied puis un licenciement pour faute grave, alors qu’il est complètement innocent.

M. KARA, le dangereux “Terroriste Rhône-Alpin”, à demandé à la C.A.T de le défendre devant la justice, la vraie.

Cela fut fait et le Conseil des prudhommes de Vienne (Isère) décida de requalifier le licenciement sans cause réelle et sérieuse et de condamner la société à lui verser des indemnités à la hauteur du préjudice.

Il percevra donc son salaire pour la mise à pied qui avait été prononcée, une indemnité de licenciement ainsi que des dommages et intérêts pour ce licenciement déclaré illégal.

Malheureusement, les juges n’ont pas fait droit à la demande de réintégration et le salarié ne retrouvera pas son emploi, ce qu’il souhaitait.

Étant salarié à temps partiel dans une autre entreprise, son licenciement ne donnait lieu à aucun salaire de remplacement par Pôle Emploi plongeant sa famille dans une particulière difficulté.

Les protagonistes auront donc à porter ce fardeau et se sont largement fait remarquer pour ces faits d’une particulière injustice.

L’affaire ne s’arrête toutefois pas la.

Si nous ne savons pas encore si elle fera l’objet d’un nouvel examen en appel, elle se poursuit au pénal ou un des auteurs de cette illégalité est toujours sous le coup d’une enquête où le dossier vient de révéler qu’il avait menti à la Police, ce que le procureur de la république pourrait moyennement apprécier.

Ça ne fait donc que commencer et il faut que chacun sache que notre syndicat se mettra toujours en travers de ce genre d’attitudes et poursuivra jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte, et quelque soient les manœuvres d’intimidation engagées, les fautifs.

L’honneur est sauf en ce qui concerne le licenciement pour Mohamed KARA et nous sommes fiers de vous avoir soutenu et défendu tout au long de la procédure.

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5 Commentaires

  1. Bonjour
    Pourquoi on ite le nom de la personne licenciée Mr. Mourad KARA et pas le nom du “petit roc” sans scrupule et connu pour ses nombreuses incompétences.
    Qui manage t’on? Le cadre bien sur.
    M. CARLE

    • Bonjour, parce que ce serait lui donner une importance qu’il n’est pas méritée.

      • Bonjour
        Pas d’accord, les salariés qui sont en contact avec lui seraient avertis de la dangerosité de ce personnage
        C’est rendre service
        M. CARLE

  2. Bonjour
    Moi je dirai qu’il y a beaucoup de magouilles dans cette boîte, et ses dirigeants exploitent les gens et surtout ils sont des bras cassés et des incapables.jee sauve de cet enfer dès que je trouve un autre emploi.

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