Lorsque un salarié prend une partie de son congé principal en dehors de la période légale (1er mai au 31 octobre), il a droit à des jours de congés supplémentaires appelés jours de « fractionnement ».

Entre le 1er mai et le 31 octobre, )période légale pour prendre leur congé principal), les salariés ont droit à un congé d’une durée maximale de 24 jours.

Les 6 derniers jours (usuellement appelés « la 5ème semaine » sont à prendre après le 31 octobre.

Mais, lorsqu’un salarié prend moins de 24 jours de congés durant la période légale, ils bénéficient de jours supplémentaires dit de « fractionnement » :

  • 2 jours ouvrables de congés supplémentaires s’il leur reste au moins 6 jours de CP (sur les 24) à prendre après le 31 octobre ;
  • 1 jour lorsqu’il reste entre 3 et 5 jours.

Mais que se passe t il en cas de report de congés restant de l’année précédente ?

Une question en ce sens à été posée par un député au ministre du Travail afin de connaitre le traitement des salariés n’ayant pas pu prendre leurs congés payés avant le 31 mai.

Ce sujet nous intéresse puisqu’il est d’actualité avec l’impossibilité qui a été faite de prendre des congés pendant la période de confinement.

D’une part, ces congés non pris ne seront pas perdus.

D’autre part, le ministère du travail répond que le salarié conserve son droit à fractionnement dans les conditions habituelles :

« Si le salarié et l’employeur conviennent de fixer la date des jours de congés payés reportés en dehors de la période légale, des jours de congé supplémentaires seront accordés au salarié et calculés selon la méthode prévue à l’article L. 3141-19 du code du travail. »


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