La direction s’explique sur sa volonté de ne pas développer d’offre locale sur le marché du courrier.

L’entreprise entend se développer sur le marché du courrier, ce n’est pas une nouveauté.

Des commerciaux locaux ont pu avoir des possibilités de vendre ce service à des clients locaux, ce qui n’a pas été autorisé.

A défaut de possibilité d’utilisation de l’informatique pour ces commandes locale, des élus du C.E. voyaient déjà nos commerciaux prendre les commandes à la main, le stylo derrière l’oreille, « y’en a un peu plus, j’vous l’mets quand même M’dame Claude ? »

Soyons un peu sérieux…

Pourquoi il n’y aura pas d’offre locale pour le moment ?

L’entreprise s’en est expliquée.

L’offre courrier de l’entreprise est destinée aux gros clients qui passent par des routeurs pour fabriquer des courriers en grande quantité.

Ces routeurs et Adrexo ont développé des passerelles informatiques qui permettent de traiter les fichiers et de les communiquer d’une entreprise à l’autre.

Pour être précis, l’opération se déroule en trois phases :

  • le client donne son fichier au routeur,
  • le routeur envoi le fichier à Adrexo qui génère deux fichiers, l’un pour ce qu’il accepte dans son réseau, l’autre pour ce qu’il ne traitera pas.
  • Le routeur produit les plis et livre à Adrexo la partie qui le concerne.

Dans le cas d’un client local qui utilise un routeur local ou fabrique ses courriers lui même, il est facile de comprendre que ce traitement n’est pas possible. Il ne serait pas possible d’isoler les plis qui ne sont pas sur les zones prévues par Adrexo.

D’autre part, les courriers doivent être traitées pour arriver dans les bonnes agences et donc être pris en charge et centralisés sur un centre de traitement, cela s’appelle un Hub.

Si les frais d’acheminement des courriers vers le Hub neutralisent l’économie réalisée par le client en utilisant les services d’Adrexo, il est évident que le client n’aura aucun intérêt à se compliquer la vie.

Enfin, le traitement informatique des courriers permet surtout d’alimenter les bandgeuses, tant pour le numéro chrono que pour l’affichage de l’adresse et de bip de proximité.

Sans passage dans les mailles du traitement informatique, les courriers ne seraient pas du tout tracés et tout deviendrait à l’évidence très compliqué.

Il parait donc très difficile d’ouvrir le commerce du courrier aux clients locaux et assurément prématuré, la priorité étant de solliciter des clients assurant des volumes importants et utilisant les services de grosses entreprises de routage.

Sur ce sujet, il apparaît clairement à l’analyse que l’entreprise a pris la bonne décision.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

Subscribe to get the latest posts sent to your email.