Les cas s’accumulent et posent un véritable problème.

L’entreprise fait ou à fait l’objet de radiations des services de santé au travail. C’est le cas sur de nombreux départements.

Ces services, communément appelés «Médecine du travail », permettent aux salariés d’être suivis par des visites régulières dites périodiques, mais aussi, et surtout, d’être vus après un arrêt de plus de 30 jours, et ainsi d’autoriser la reprise.

Sans cette visite, les salariés ne peuvent reprendre le travail.

L’entreprise, parfaitement informée, préfère actuellement rémunérer les salariés concernés sans qu’ils travaillent.

Belle économie !

Pour être tout à fait complet, des paiements partiels sont parfois opérés mais ils ne permettent pas de lever la décision de radiation.

L’inspection du travail, informée automatiquement de ces radiations, se contente d’écrire à l’entreprise pour signaler que cette situation est interdite… puis, par son silence, laisse faire… là encore !

Précisons que s’agissant des visites périodiques, la loi a espacée la fréquence de passage, le suivi médical s’est donc clairement dégradé ces dernières années et cette fois, l’entreprise n’y est pour rien.


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