Une salariée en arrêt maladie s’étonne de ne pas recevoir d’indemnités journalières de la sécurité sociale.

Elle apprend par l’assurance maladie que l’entreprise n’a pas adressé une attestation correcte par voie électronique.

Elle s’en étonne auprès d’Adrexo qui ne repond pas.

Il s’avère en fait que la saisie de son début d’absence est erronée puisqu’elle avait été hospitalisée et pourtant considérée en absence injustifiée.

Après 3 mois sans ne rien percevoir, elle fait appel à nous pour intervenir et l’attestation est rectifiée et transmise à la CPAM.

Mais la deuxième attestation nécessite une confirmation que la CPAM demandera par mail, sans obtenir de nouveau de réponse.

Après une nouvelle intervention par nos soins, le siège décide de bloquer la situation en indiquant que tout avait été fait dans les règles.

Il ne restait donc plus que l’arbitrage du juge à solliciter, ce qui fut fait, en la forme d’un référé Prud’homal qui donna bien entendu raison à la salariée.

Une fois condamnée, l’entreprise s’est aperçu que la CPAM correspondait avec elle sur une adresse mail (désignée par l’entreprise à la CPAM) qui n’était plus consultée…

Résultat, une salariée sans ressource pendant 4 mois et une entreprise condamnée à 500 euros de dommages et intérêts et 500 euros au titre du remboursement des frais irrépétibles de justice.

Tout cela du fait d’un entêtement à ne pas chercher à débloquer une situation individuelle pourtant difficile. L’entreprise a t elle vraiment les moyens de se payer le luxe de ce comportement ?


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