Déclaration des élus C.A.T. au C.S.E. du 15 novembre 2023

Pour la C.A.T., le compte n’y est pas.

L’état français est au chevet de l’entreprise pour tenter de lui donner un avenir.

Mais l’état est aussi le garant du respect des lois et son intervention peut permettre d’obtenir en contrepartie que Milee respecte enfin le Code du Travail et améliore son comportement vis-à-vis de ses salariés.

L’État ne peut pas ignorer l’attitude de l’entreprise et les diverses entorses dont elle se rend coupable.

Lui permettre de poursuivre son activité est une bonne chose et il est normal que les pouvoirs publics se préoccupent de la santé des entreprises afin de maintenir les emplois.

Mais tolérer ce fonctionnement, c’est considérer qu’elle a raison de faire de la sorte et de ne pas se soucier des 10 000 salariés qui travaillent pour elle.

Entretenir la précarité, continuer à ne pas payer toutes les heures effectuées, tous les frais dépensés, continuer le principe du temps Max, des feuilles de route refusées et du travail dissimulé, n’est pas à la hauteur des enjeux, et surtout ne permet ni à l’état de sortir par le haut de cette crise, ni à l’entreprise d’envisager un avenir en optant pour le chemin de la qualité de service.

Il est tout à fait regrettable que les différents ministères qui travaillent actuellement à la sauvegarde de Millie n’aient manifestement pas exigé en échange une réforme en profondeur des relations sociales et des ressources humaines afin que l’entreprise devienne rentable rapidement d’une part grâce au retournement envisagée par la direction, mais aussi par un énorme élan commun de tous les salariés qui trouveraient dans l’entreprise une écoute et un respect, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement.

Nous souhaitons donc ardemment que l’état soit exigeant en échange de son intervention et de son aide et porte le discours des salariés, représentés par les organisations syndicales qui ont envie de faire progresser l’entreprise et de maintenir les emplois.

Print Friendly, PDF & Email

7 Commentaires

  1. Copinage copinage…. La suite de la gabegie des élections, les copains sont toujours là. Les aides arriveront sans contrepartie jusqu’au stop final. Et là ce sera une histoire politique. Je ne vois pas d’autres explications

    • Bonjour, si le financement se concrétise, ils pourront être achetés et distribués début décembre.

  2. Les syndicats ont ils écris aux ministres concernés pour faire cette demande de contre partie en échange de l’aide de l’état ???
    Sinon comment peuvent ils être eu courant ??

    • Bonjour,
      Les tickets restaurants sont octroyés dans les entreprises ou un nombre suffisant de salariés travaillent SUR PLACE et après accord de l’employeur.
      Le ticket est payé par le salarié et l’employeur. Les salariés en mobilité ne sont pas inclus dans l’obligation de déjeuner sur place qui conditionne l’octroi des tickets.

Les commentaires sont fermés.