L’Imprimé Publicitaire (I.P.) génère un chiffre d’affaire actuellement essentiel pour Milee.

Pourtant, l’activité est maltraitée.

Un pari sur l’avenir au prix d’un sacrifice dangereux ?

Temps Max qui réduit le temps de travail et empêche de faire la totalité de la distribution, feuilles de route refusées qui escamotent les salaires, gel des embauches qui réduit de moitié le nombre de distributeurs et laisse une partie des secteurs au sol des dépôts, faute de bras, l’imprimé publicitaire et devenu la cinquième roue du carrosse Adrexien.

Le courrier qui devait devenir l’activité « rentable » tant espérée pour retourner l’entreprise fonctionne à vitesse réduite et pourtant, les distributeurs ont reçu l’ordre de privilégier ces lettres par rapport aux prospectus.

Il s’en suite fort logiquement une dégradation de la qualité de distribution puisqu’il faut réserver du temps aux courriers et donc laisser quelques boîtes de côté.

Avec le lancement de 150euros, il faut privilégier ce nouveau média et réduire encore le temps réservé à l’I.P.

A chaque nouvelle invention, c’est cette activité historique qui se dégrade un peu plus. Pourtant, le courrier ne génère pas le chiffre d’affaire escompté et 150euros ne génère (pas encore) de recettes et l’entreprise ne flotte (entre deux eaux) que grâce à la facturation du prospectus.

Les commerciaux, dont le nombre de cesse de baisser, ont reçu comme instructions de laisser tomber l’affaire, ou du moins, de se concentrer sur le numérique (autre activité à la peine) et sur la présentation de 150euros.fr (important .fr !).

L’entreprise anticipe l’arrêt de l’activité qui n’est pas de son fait, c’est vrai, mais du fait de quelques clients qui sont les moteurs du prospectus en france.

Sans eux, aucun espoir de rentabilité, ils composent la majorité de la poignée actuelle.

Par ailleurs, même si C’est contestable, le papier a mauvaise presse en France.

Elle a décidé de conserver la chèvre et le choux et d’encaisser de l’argent sur tous les tableaux en maintenant une activité qui devient quasi fantôme sur le prospectus, et en tentant de faire croire que rien n’a changé, que tout va bien, mais en jouant toutefois sur une dépense importante : les salaires.

C’est là que des syndicats responsables ont, par nature, obligation de s’interposer.

Quand l’activité nécessite une main d’œuvre importante, il est tentant de jouer sur cette charge pour réaliser des économies et tenir.

Mais vous avez souvent noté que tout cela devenait un peu n’importe quoi, et ne démontrait pas la capacité de l’entreprise à être un acteur sérieux et reconnu pour les moyens qu’elle met en œuvre pour la bonne réalisation des opérations des clients.

Dans le milieu des annonceurs, la nouvelle entité « Milee » n’a pas totalement fait oublier l’histoire d’Adrexo et comment pourrait il en être autrement avec la poursuite de l’utilisation des mêmes ficelles pour tenter de faire croire que nous sommes un modèle sur la qualité de service !

C’est évidemment une drôle de manière de lancer le nouveau média du pouvoir d’achat !

Un des principaux cadres de l’entreprise se plaît à dire que « l’ADN d’adrexo, c’est de faire de la merde », avec une telle estime de son travail, on ne peut pas s’attendre à des miracles, mais cela n’autorise pas le traitement qui est réservé actuellement au personnel.

La conséquence principale et surtout celle qui nous intéresse le plus, c’est l’effet des décisions de l’employeur sur les salariés et de ce point de vue, il est clair que l’entreprise les considère avec bien peu d’égard, et ce n’est pas nouveau.

Le plus remarquable c’est d’arriver à réduire de moitié son effectif sans aucune mesure d’accompagnement et quelques discrets procès qui font économiser de substantielles subsides à Milee.

Depuis des années, vous entendez parler de plan social, nous en constatons les effets mais sans en observer les obligations qui s’y attachent.

Et pour cause, officiellement, ça roule !

Les pouvoirs publics ne sont pas dupent mais s’émeuvent peu, ou pas encore de cette situation. De notre côté, nous ne manquons pas d’attirer l’attention sur ce point car nul ne sait comment va évoluer l’entreprise, mais si la situation devait devenir plus délicate encore, nous ne manquerons pas de rappeler l’historique.

Nous avons bien compris également que ces mêmes pouvoirs publics ne nous aideront pas significativement et que nous n’obtiendrons rien d’important sans avoir recours à des arbitrages judiciaires.

C’est donc sur cette axe que nous avons formalisé différentes procédures civiles et pénales sur différents sujets et nous accompagnons de nombreux salariés devant les prud’hommes.

Nous vous remercions de vos messages et de vos alertes, elles nourrissent nos actions. ensemble, nous sommes toujours plus forts.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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