Adrexo est acteur sur le marché de la livraison de colis mais aussi de la livraison de courses à domicile par son activité « Drive To Home ».

Un marché en plein développement

Le marché de la livraison en général a connu un fort développement lors du premier confinement avec de nouveaux consommateurs.

La livraison des courses alimentaires n’échappe pas à cette règle et les magasins alimentaires utilisent parfois les services de sous traitants pour effectuer ce travail.

Par son positionnement de proximité face aux grands acteurs alimentaires, l’entreprise a pu amorcer la création d’un réseau et développer cette activité au sein d’Adrexo.

Un marché qui intéresse de plus en plus d’acteurs

Comme de nombreux nouveaux marchés, il intéresse de nombreuses entreprises et parfois des groupes importants qui sont déjà structurés pour apporter rapidement des solutions professionnelles.

La où Adrexo a vite atteint une sorte de plafond de verre en terme de qualité de service et de développement, d’autres ont su s’inscrire dans une démarche beaucoup plus structurée et professionnelle mettant en avant des synergies avec des réseaux de transports de marchandises et l’existence d’équipes polyvalentes à proximité des sites des commerçants.

Pour résister, D2H essaye de proposer des tarifs plus attractifs et rogne sur ses marges.

Ce marché prometteur a été capté pour partie par de grand acteurs très structurés et qui pouvaient mettre en évidence des expériences réussies dans d’autres domaines spécifiques.

L’entreprise semble avoir tardé à s’imposer, ce qui a laissé plus de place aux concurrents. Prévue pour devenir rentable, cette activité ne le sera sans doute jamais.

Un marché où la main d’œuvre est essentielle

C’est toute la difficulté d’Adrexo et du groupe en général.

La où l’entreprise doit gérer de la main d’œuvre et donc de l’humain, elle se révèle incapable de ne pas tomber dans ses travers naturels qui viennent affaiblir sa qualité.

En France, il existe un code du travail, des conventions collectives, mais l’entreprise semble souvent l’ignorer.

Elle installe des « petits » chefs totalement incapables de manager mais qu’elle paye peu et qui pensent devoir se faire mousser en exploitant leurs équipes sans que l’entreprise ne remette en question cette gestion.

Nous sommes régulièrement amenés à intervenir auprès des services de l’état et encore tout dernièrement en région sud ouest et nord.

Journée continue de plus de 12 heures, absence de pause, pression contenue, insultes, brimades, menaces, tout y passe.

Evidement, au mieux le salarié est en arrêt maladie ou accident, au pire, il quitte le poste sans préavis et entraine ainsi des problèmes de continuité et de qualité de service.

En plus, le donneur d’ordres qui est ici le magasin alimentaire qui fait livrer les clients a une responsabilité sur son sous traitant et ces magasins peuvent être en danger quand la situation des salariés est illégale.

Les inspections du travail ne manquent pas de rappeler cela aux magasins qui ne peuvent ignorer certaines choses puisque nos collègues sont en permanence au contact des magasins.

Ceux-ci pourront donc rapidement préférer recourir aux services d’un prestataire fiable et offrant une certaine sécurité juridique en offrant un compétence en gestion humaine qui est la clé de la réussite.

Une position difficile entre le client et le magasin

Pour l’entreprise, être entre le donneur d’ordres et le client final apporte tous les risques de mécontentement et nécessite d’être à un niveau de qualité satisfaisant.

Le donneur d’ordres voudra payer un prix moindre et avoir un service de qualité pour renforcer son image auprès des clients et les clients consommateurs souhaitent un service de qualité, une livraison à l’heure et un sourire du livreur.

Position forcément compliquée qu’être entre les deux.


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