Une vingtaine de cadres ou agents de maîtrise ont reçu début mai une lettre intitulée « mise en demeure » annonçant un prochain entretien avec un responsable hiérarchique afin de savoir pourquoi ces « rebelles » n’ont pas signés leurs avenants annuels fixant un nouveau plan de primes.

En effet, comme chaque année, la direction propose une modification de la rémunération en particulier sur la part variable.

Comme pour tout contrat, chacun est libre de l’accepter ou de rester aux conditions antérieures mais ce n’est pas l’avis de la direction qui estime que ces « sauvageons » ne sont pas en phase avec les priorités de l’entreprise.

Si la priorité de l’entreprise est de réduire les rémunérations, il paraît légitime que les salariés ne soient pas totalement en phase…

D’autant que certains n’ont pas signé d’avenant depuis plusieurs années.

Mais il est donné un mois pour s’exécuter faute de quoi… rien… enfin rien n’est indiqué ! La mise en demeure ne précise pas à quoi s’expose le contrevenant et pour cause, il ne risque rien.

En fait, ce nouveau concept consiste à proposer un contrat sous contrainte de le signer sinon, ça pourrait barder !

Nous invitons les salariés concernés à se rapprocher de la C.A.T. afin de se joindre à l’action judiciaire à naître même s’ils ont cédés à ces pressions sous l’effet de ce courrier.

A noter tout de même que ce courrier a largement contribué à générer une situation dramatique de syndrome d’épuisement professionnel d’un cadre auquel il ne fallait plus que ça pour ne pas pouvoir encaisser d’avantage de souffrance alors qu’il est, de l’avis de tous, extrêmement professionnel et performant.

Belle performance dans un réseau déjà très affaibli par le manque de managers !


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