Angers : Suite

Dans un article récent, nous informions les salariés d’une affaire opposant le responsable opérationnel local et un salarié handicapé, manutentionnaire à plein temps, qui se voyait tout simplement refuser une adaptation de poste pourtant prescrite par le médecin du travail.

Même l’énergie des services de la Carsat et de l’inspection du travail n’avait pas pu faire évoluer la situation. Le médecin avait été contraint de déclarer le salarié totalement inapte à tous les postes tant il y avait urgence à faire cesser cette situation.

Le CHSCT Nord (Comité d’hygiène, de sécurité, et des conditions de travail) avait dû réaliser une enquête sur place pour que le salarié puisse enfin reprendre le travail, après une nouvelle intervention du médecin du travail et d’un ergonome. Le CHSCT avait mis en évidence une lacune du service RH du siège qui n’avait pas d’avantage pris en considération les demandes du médecin.

Même si cette enquête avait été menée dans des conditions pour le moins désordonnées, puisqu’elle avait été gérée par l’ancienne gouvernance du CHSCT-Nord aujourd’hui remplacée par une nouvelle nettement plus compétente, efficace et cohérente, une solution a été trouvée et agrée par toutes les parties et le salarié a pu reprendre le travail.

Nous avions suivi de près la mise en place de ces transformations et noté très rapidement qu’elles avaient localement, dès le départ, été partiellement aménagées mais, il faut le reconnaitre, dans des proportions acceptables.

A son retour de vacances et d’une organisation transitoire, le salarié s’est vu reprendre des tâches de manutentions lourdes totalement interdites par le médecin du travail. Il a fallu l’intervention du service sécurité du siège pour faire cesser cette attitude.

Sur la fiche de poste agréé par tous, toute la partie du travail administratif a été ignorée et le salarié est replacé en situation de danger à la première occasion.

La CAT sera vigilante au côté de salarié. Nous avions à l’époque stoppé deux procédures (l’une prud’homale et l’autre pénale), puisqu’une solution intelligente avait été trouvée et écrite.

Devant ce fait nouveau, nous venons de réactiver la procédure pénale et chacun aura à s’expliquer sur ses décisions. Les services de l’inspection du travail, de la CARSAT et de la médecine du travail ont été avisés.

Dans cette affaire, il est singulier de lire qu’un membre du CHSCT, rattaché à l’agence d’Angers, s’est félicité, lors d’une réunion récente, de la nouvelle situation du salarié sans même lui demander son avis. Ce même membre du CHSCT-Nord, qui fait aussi partie d’un syndicat prétendument révolutionnaire, en a profité pour produire un tract dans lequel il s’offusque de ce que la C.A.T. serait trop proche de la direction alors qu’il a, lui-même, totalement abandonné ce salarié localement. L’explication de cette littérature médiocre est sans aucun doute le résultat d’une frustration personnelle consécutive à un manque d’implication dans la vie sociale de cette agence . Mais nous en remercions néanmoins l’auteur qui réalise ici une belle promotion de notre site.

Il n’y a aucune intention de notre part de braquer des salariés contre les autres ou de dénigrer nommément tel ou tel syndicat. Bien au contraire, nous pensons que chacun est respectable et œuvre à sa façon à l’évolution des conditions de travail.

Il n’est pas dans nos intentions, non plus, de dénigrer des salariés qui seraient proches d’autres organisations syndicales et nous demeurons à votre écoute et continuerons de diffuser sur ce site des informations sérieuses, vérifiées et non orientées afin que vous puissiez vous faire votre opinion.

La C.A.T. n’a plus rien à prouver sur son engagement en faveur des salariés et sur son implication au quotidien.

Bref, pour en revenir au sujet important de cet article et qui concerne cette affaire angevine, voilà un sujet que l’on croyait clos et visiblement pas encore ! Naturellement, comptez sur nous pour y remédier et pousser l’analyse sur place, notamment sur d’autres sujets !

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