D2H (livraison à domicile) : des horaires impossibles ?

D2H, c’est l’activité Drive To Home d’Adrexo avec la livraison de courses faites sur le modèle du drive dans un hypermarché ou supermarché et transportées du magasin au domicile du consommateur par un livreur.

Cette prestation s’organise généralement depuis le drive lui-même ou peuvent être stockés les véhicules réfrigérés et adaptés à ce type de transport.

Les salariés dédiés à cette activité devaient passer sous la tutelle de la société YPER avant l’été mais devraient finalement basculer avant la fin de l’année 2022.

Les commandes reçues par le magasin et dont les clients souhaitent la livraison sont transférées à Adrexo pour être livrées dans les créneaux choisis.

Le problème est que les livraisons ont tendance à s’étaler sur toute la journée et nécessite d’avoir plusieurs chauffeurs pour ne pas dépasser le temps maximum de travail autorisé.

Mais, pour rentabiliser au maximum, comme d’habitude, la société se permet quelques entorses aux règles légales et nous constatons, de plus en plus, ce phénomène.

Les témoignages en ce sens se multiplient.

La raison voudrait pourtant qu’au contraire, une volonté de développer la qualité de service commande de mettre en place des moyens suffisants.

Au-delà du problème purement légal lié à cette limite de temps, qui permet normalement d’assurer la santé et la sécurité des salariés, la situation pose évidement problème au niveau de l’organisation de la vie personnelle et familiale.

Les donneurs d’ordres, que sont les grandes enseignes, semblent fermer les yeux sur cette situation qui les concerne pourtant aussi, s’agissant du respect du code du travail par un sous-traitant d’autant qu’ils ne peuvent ignorer la situation puisque les véhicules et les salariés travaillent depuis leurs locaux et qu’ils transmettent les horaires de livraison à l’entreprise.

La C.A.T. va donc sensibiliser officiellement l’entreprise à ce fonctionnement anormal afin d’obtenir rapidement des corrections et constater que les salariés ne dépassent pas les horaires légaux et au surplus, qu’ils soient bien entendu rémunérés de toutes les heures travaillées, ce qui ne semble pas toujours être le cas actuellement.

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