Comment un département passe en zone rouge ? Et après ?

Pourquoi un département passe au rouge et qu’est-ce que ca change ?

Un département passe en zone rouge ou (ZCA) « zone de circulation active du virus » , lorsque son taux d’incidence dépasse 50 nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants en une semaine.

Cet indicateur est calculé à partir des résultats des tests PCR.

Evidemment, plus de gens sont testés, plus il y a de cas positifs et mécaniquement, plus il y a de départements en rouge.

Globalement, il est difficile d’affirmer qu’il y a plus de malade qu’avant mais désormais, ils sont mieux détectés.

Plus de personnes seront testées, plus il y aura de détection de cas positifs qui seraient passés totalement inaperçu il y a quelques semaines.

Cependant, un département avec un taux d’incidence inférieur peut être classé par anticipation en zone rouge si ce taux est en augmentation ou bien s’il est géographiquement proche d’un autre département avec un taux d’incidence élevé.

La décision de passage en ZCA est prise par décret du Premier ministre.

Les véritables indicateurs de l’évolution de la dangerosité du virus reste le taux d’hospitalisation, le taux de malade en réanimation lourde, le nombre de décès.

Prenons l’exemple de la région PACA, les télévisions et radios annoncent que la zone vire au rouge, pas politiquement, mais sur le principe évoqué ci-dessus, la population s’inquiète et va se faire tester… le nombre de tests augmentent et le nombre de malades qui s’ignoraient – et qui se serait sans donc ignorés longtemps sans test – augmentent aussi.

Logique…

De la à dire qu’il y a plus de malades à Marseille qu’à Dunkerque, rien n’est sur, ils sont justes détectés à Marseille et moins à Dunkerque.

On peut aussi parler du taux de transformation, c’est à dire le taux de tests qui s’avèrent positifs. Si 10% des tests pratiqués sont positifs, ou si 90% des tests s’avèrent positifs, ce n’est évidement pas pareil.

Mais, auparavant, sans test, la encore, rien ne dit que ce n’était déjà pas le cas. Il manque une référence fiable pour pouvoir être assuré que le taux augmente significativement.

Le test permet de savoir, à un instant T, si on est contaminé.

Ne pas l’être aujourd’hui, n’indique pas qu’on ne le sera pas demain.

On peut être porteur mais ne pas être encore détectable et bien entendu, ne pas avoir de symptômes, et être positif le lendemain, toujours sans symptômes apparents.

Une personne détectée positive est isolée pendant 7 jours, pour ne pas contaminer ses proches. Le masque devrait lui permettre de ne pas contaminer d’autres personnes avant qu’il soit isolé.

Quel impact sur la vie courante ?

Ce sont les préfets qui prennent des mesures en fonction de la situation réelle.

Il peuvent :

  • limiter les déplacements à un rayon de 100 km, à un département ou à une ville,
  • fermer partiellement ou complètement les établissements recevant du public (ERP) non essentiels (par exemple des salles de spectacles, des centres commerciaux, des gymnases, des musées…), des lieux de réunions ou des lieux publics (rues, jardins, parcs, plans d’eau, plages …),
  • interdire la tenue des marchés, couverts ou non et quel qu’en soit l’objet,
  • limiter, voire interdire des rassemblements.

Coté scolaire, ce sont les recteurs (équivalemment du préfet en matière d’éducation nationale) qui prennent les décisions en fonction de la configuration locale et la situation sanitaire de la zone.

Ils peuvent fermer une classe ou un établissement sans règle stricte du nombre d’enfants contaminés, il convient d’apprécier en fonction de la situation locale.

Dans tous les cas, même sans zone “rouge”, les décideurs peuvent prendre des mesures lorsque les circonstances locales l’exigent.

Nous rappelons qu’il est important pour vous de porter un masque dans les espaces clos et lorsque la distanciation sociale n’est pas possible.

Des masques tissus doivent être mis à votre disposition par l’entreprise ainsi que du gel hydroalcoolique. Rappelons que c’est à l’employeur d’assurer la sécurité au travail de ses salariés.

Côté distribution de prospectus, pour nous, les consignes restent identiques, porter le masque là où il est nécessaire (locaux de l’entreprise par exemple) et là où la distanciation sociale n’est pas garantie (hall d’immeubles par exemple). Pour le reste, c’est une affaire de bon sens, et chacun s’adapte aux circonstances et à l’environnement.

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4 Commentaires

  1. Bonjour, je suis distributeur et mon épouse aussi , âgé tout les deux de plus de 70 ans, en activité en ce moment ,quel sécurité Adrexo me garantit elle ? Nous avons eu des masques mes pas de gel . L’activité va elle continué pour les personnes à risque ? Bien cordialement. Bjl.

    • Bonjour, si vous avez 70 ans et que vous n’avez pas un diabète instable, vous n’êtes plus considéré comme personne à risque au sens du décret du 31 août.

      Adrexo doit donc vous fournir le même matériel qu’aux autres distributeurs, c’est à dire du gel hydroalcoolique et des masques.

      Ce matériel est disponible dans les agences qui ont reçu une dotation cette semaine.

  2. Bonjour, mon compagnon est également à risque et nous vivons avec mon père qui est une personne vulnérable. Mon compagnon est distributeur. Nous avons envoyé un message au dépôt sans réponse pour demander les mesures spécifiques pour les personnes fragiles qui étaient en isolement. Pouvez-vous me les indiquer? Doit-on encore entrer à l’intérieur du dépôt? Merci à vous.

    • Bonjour, il n’y a pas de mesures spécifiques en terme d’organisation, il peut toutefois demander des masques chirurgicaux.

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