Télétravail, l’incitation est maintenue et reste la règle lorsque cela est possible

Lors de l’intervention du premier ministre et du ministre de la santé, dimanche après-midi, il a été indiqué qu’il faudrait durablement changer les méthodes de travail et en particulier privilégier le télé-travail lorsque cela est possible.

Dans le réseau d’Adrexo, de nombreux salariés ont goutté (de force) aux joies du télétravail.

En désertant d’abord par précaution, puis par nécessité, les agences, des permanents ont pu découvrir un mode de travail différent qui devra rester le mode privilégié encore quelques temps.

Nécessitant des adaptations et une organisation personnelle, il est certain que ce moyen restera vu de façon différente à l’avenir.

Lors de son audition du 22 avril devant l’assemblée nationale, nous avons pu entendre qu’il faudrait forcément changer quelques habitudes.

Dans les entreprises qui disposent d’Open-space par exemple, les horaires décalés, le télétravail restent des solutions qui seront encore longtemps d’actualité.

La ministre indique que tout doit être mis en place pour respecter plus facilement les gestes barrière au sein de l’entreprise, mais aussi pour respecter la distanciation physique dans les transports.

Dans un premier temps, elle précise que pour les personnes qui télé-travaillent actuellement, “il ne faut pas qu’ils reviennent tous en travail physique à temps plein immédiatement. Un salarié peut très bien être en télétravail et venir un ou deux jours par semaine, par rotation, pas le même jour que d’autres“.

Pour les organisations syndicales, l’écueil de la mesure et du contrôle du temps de travail reste un point à préciser.

La ministre insiste sur la nécessité d’une reprise de l’activité des entreprises se fasse tout en respectant la sécurité des salariés :

“il faudra beaucoup travailler sur les questions d’organisation en termes d’horaires de travail”.

Ce dernier point concerne peux l’essentiel des salariés d’Adrexo qui disposent déjà d’une liberté d’organisation et travaillent souvent seuls sur le terrain.

Toutefois, comme à chaque crise sanitaire ou climatique, se pose la question de la limitation des horaires de travail entre 6 et 22 heures alors qu’il serait possible d’éviter d’avantage de potentiels croisements en commençant les tournées plus tôt, si le salarié le souhaite et surtout pendant la période du printemps et de l’été.

Rien ne dit que les entreprises pourront déroger au droit du travail en la matière soit directement grâce à une ordonnance Covid-19 ou par voie d’accord d’entreprise en mobilisant les partenaires sociaux autours de cette question.

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