Assistantes technico-commerciales, salariés 1.3. Point sur les négociations ?

Les N.A.O. (négociations annuelles obligatoires) se terminent bientôt sur des propositions clairement insuffisantes.

Concernant les salariés au niveau 1.3 de la convention collective, assistantes, contrôleur, adjoints, les perspectives sont décevantes.

Les négociations en cours ne se résument pas au sujet du niveau 1.3 mais il constitue un cas d’injustice flagrante et inacceptable.

En effet, du fait de l’inertie des négociations de branche (la convention collective), les salaires de tous les coefficients font l’objet d’un “tassement” avec l’augmentation du SMIC qui n’est pas répercutée sur les niveaux supérieurs.

S’il existe une règle claire pour un écart fixe entre le niveau 1.1 et le niveau 1.2, rien n’existe ensuite. De ce fait, le salaire du niveau 1.3 est passé en dessous du 1.2.

Ne pouvant rémunérer les salariés 1.3 en dessous des 1.2, l’entreprise applique le même taux horaire pour ces deux coefficients.

L’autre injustice concerne les assistantes technico-commerciales.

En effet, elles sont reconnues de tous comme indispensables, dévouée et sont pourtant maintenues à la rémunération du niveau 1.3, plus du tout en phase avec la réalité du travail effectué.

Ces assistantes ont une activité liée au commerce avec le contact des clients, principalement par téléphone, et l’émission d’offres commerciales en direct.

Elles assurent également la mise au points d’études commerciales pour les commerciaux terrains et la transmission de ces offres aux clients.

Elles interviennent également pour des missions plus techniques, comme la saisie de commandes récurrentes qui alimentent chaque semaine les feuilles de route de distribution (et oui… ce sont les commandes qui basculent en production qui permettent d’établir ce qui doit être distribué, sur chaque secteur).

Elles participent à l’accueil sur le centre, gèrent parfois l’accueil téléphonique des candidats distributeurs, adressent les données de distribution aux sociétés de contrôles externes ou participent directement à la production en soutenant les équipes techniques en fonction de l’organisation du centre.

Il est très décevant de voir la direction aujourd’hui refuser une possibilité d’intéressement au chiffre d’affaire qui pourrait constituer une avancée significative et offrir une source de motivation saine.

Il est tout aussi décevant de voir la direction s’acharner à ne pas reconnaître ces compétences en octroyant pas, à ces personnels, le niveau 2.1, qui est ouvert à ces postes dans le convention collective et qui, lui aussi, subit un phénomène de tassement qui rend le salaire à peine plus élevé que le niveau 1.2.

Ce ne serait donc même pas une question d’argent mais plus une position de principe que de ne pas les accueillir au niveau 2 qui est le premier palier d’agent de maîtrise.

Nous sommes très pessimistes sur l’issue des négociations mais sachez que nous défendons ce dossier et revendiquons pour nos collègues assistantes depuis 2016 et que nous n’en resterons pas la.

Vous pouvez compter sur nous !

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