La mandature se finira, le 31 décembre prochain, sur le constat d’un échec cuisant pour le comité d’entreprise et les actionnaires.
Le comité d’entreprise avait presque quatre années pour se préoccuper, sérieusement, de ce qu’il est censé faire : S’occuper des questions économiques et sociales.
Nous pouvons, sans nous tromper, exprimer le lamentable échec de cette instance, menée par des rigolos occupés à d’autres intérêts que ceux des salariés.
Pour l’un, « assurer » sa retraite (financièrement, ça va se soi) et pour l’autre, rénover sa maison, avec, pour les deux, l’argent du comité d’entreprise, évidemment.
Une catastrophe largement partagée entre le secrétaire encensé, le trésorier (son véritable fan inconditionnel) et les quelques élus « endormis », à coup d’indemnités kilométriques et d’hôtels-restaurants de bon aloi.
Oui hein ? Il leur faut pas grand chose aux élus pour se soumettre devant leurs sous-maîtres.
Si vous êtes curieux, vous pouvez reprendre les procès verbaux de 2016 et constater que les plus endormis d’aujourd’hui, sont ceux qui réclamaient, à coup de grandes déclarations, une transparence des comptes du comité d’entreprise…
Les comptes n’ont jamais été mis en ligne ou ouverts à la consultation, comme le trésorier s’y était engagé. Pourtant, ces élus “contestataires du début” sont très vite rentrés dans le rang et se plaignent même aujourd’hui que la C.A.T. insiste pour voir la comptabilité.
Rien ou pas grand chose n’a été fait de constructif, rien de bien courageux, rien qui ressemble à un intérêt pour la chose économique ou pour la chose sociale. A part un droit d’alerte bidon activé avec (beaucoup) de retard… Alors que la situation financière de l’entreprise était déjà préoccupante fin 2018…
Au début de la mandature, les commissions obligatoires, ou non, étaient toutes présidées par un élu de la C.A.T. Puis tout à coup ils ont été virés, parce que l’un d’eux demanda à consulter, de très près, les comptes du comité d’entreprise. Vous connaissez l’histoire…
Ils installèrent alors des élus pas très « concernés » par les sujets. Pour ne pas dire qu’ils ne les comprenaient pas, tout simplement pas.
Vous voyez le genre… Evidemment, tout cela ne pouvait aller bien loin.
Des préparatoires en Catalogne pour « punir » le vilain petit canard curieux de la C.A.T., voilà qui était très constructif… Nous pensons, légitimement, que la punition va violemment se retourner contre les “pépères fouettards” ridicules, rois de la magouille et plus vite que prévu !
De toute façon, cette punition n’aura eu aucun effet sur notre sauvageon, qui n’a évidemment pas accepté de se coucher devant les différentes menaces. Pas le genre de la maison !
Au contraire, cette attitude a multiplié les doutes et augmenté la volonté de la C.A.T. de connaitre la vérité.
En effet, les problèmes liés à la mécanisation des poignées, les tests divers et variés censés transformer le travail ou les outils des salariés de l’entreprise. Les catastrophes climatiques subies par les distributeurs de l’Aude (inondations sévères) étaient “évoquées” par les élus du C.E. au bord des pistes de ski, dans la station de Font-Romeu, bien au sec, à l’abri des inondations et en faisant la fête à 2000 mètres d’altitude… Dans le même temps, les élus de la C.A.T. étaient auprès des distributeurs Audois qui avaient tout perdu, préférant l’action utile sur le terrain aux joies des activités en altitude, adoptées par les autres élus du comité d’entreprise…
De la belle ouvrage non ?
Ils en ont totalement rien à foutre des salariés, complètement rien à cirer !!!
La seule chose qui a compté c’était de garder au secret les comptes du comité d’entreprise. Et prendre du bon temps entre « amis » du C.E.
Rien n’a avancé au comité d’encaissement, d’entreprise pardon, pendant cette mandature.
Et ce n’est pas les quelques semaines qui arrivent qui vont changer les choses…
Vaste farce teintée d’incompétence qu’a été ce comité d’entreprise. Une grosse erreur de casting également pour certains syndicats, qui ont envoyé des candidats « à côté de la plaque ». Quelques-unes de ces organisations syndicales l’avouent en catimini aujourd’hui. C’est le temps du “Mercato” et certains d’entre nous sont ardemment sollicités par nos concurrents afin de “remonter le niveau” leur syndicat chez Adrexo… Belle reconnaissance de la part de nos “ennemis”, n’est-il pas ?
La transition sur le choix des actionnaires pour la reprise d’Adrexo est facile.
Le choix effectué par nos anciens actionnaires de Spir-Communication n’a pas été concluant. C’est le moins que l’on puisse dire…
Il faut avouer que Messieurs Pons, Paumier et Salabert ont eu la « chance » de trouver des informateurs « bien informés », œuvrant à l’intérieur d’Adrexo, qui les ont bien aidés !
Les choix stratégiques des actionnaires de Hopps-Group n’ont pas été à la hauteur de leurs espérances. Loin de là !
La situation économique s’est vite « tassée » devant la réalité du terrain. Cette réalité imposait de développer les outils indispensables aux salariés, au lieu de tout miser sur la refonte de l’accord sur le temps de distribution, bien plus favorable aux distributeurs qu’aux payeurs.
Ils voulaient revenir à une pré-quantification déguisée, pour éponger un déficit récurrent pour ce qui concerne l’activité de l’imprimé publicitaire. Alors qu’il aurait certainement fallu développer, avec de vrais outils, l’activité du prospectus, afin de générer les synergies, dont on attend encore l’efficacité, avec le courrier et les colis.
Une erreur de casting également ?
Monsieur Pons est, parait-il, trop « prolixe » en idées diverses et variées, par rapport aux capacités humaines et matérielles, qui auraient dû être mises en place au sein de notre entreprise.
La situation actuelle est encore incertaine. Notre entreprise est toujours sous perfusion, malgré les “prophéties” de nos actionnaires, qui attendent fiévreusement un dénouement en leur faveur.
Le « sauveur » est-il en marche ? En tout cas, il se fait attendre.
Est-ce qu’on est sauvés ? Comme le répète tous les cinq ans un élu du comité d’entreprise. C’est d’ailleurs sa seule activité.
Tout cela est forcement anxiogène mais soyons patients encore quelques semaines.
Le début de la prochaine année sera marqué par des changements. En tout cas, au niveau de l’entreprise, il y a de grandes chances pour que ça bouge sérieusement.
L’entreprise ne peut pas vivre dans l’incertitude et tel un funambule débutant, éviter la chute ad vitam æternam.
Il y aura aussi l’organisation des nouvelles élections. La nouvelle instance (le CSE) aura plus de responsabilités. Cette instance deviendra bien plus importante que le feu comité d’entreprise.
Les tâches qui nous attendent vont constituer un tournant pour l’entreprise et, par essence, pour vos emplois et vos salaires.
Il ne faudrait pas laisser cela aux mains de personnes, élues ou non, qui n’ont aucune considération pour vos droits et vos intérêts.
Messieurs les actionnaires et messieurs-dames élu(e)s du comité d’entreprise, n’entendez-vous pas l’écho…?
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bonjour. belle article merci que devien ALIBABA ?
Bonjour et merci Robert.
Ali Baba nous ne savons pas où il est mais les quarante voleurs (ou un peu moins) nous savons…
Merci de ce bilan cruel en ce qui concerne le “travail du ‘feu CE de HOPPS – GROU – ADREXO” et les ‘performances des 3 actionnaires.
Ce que je n’aime pas trop, c’est que la critique reste quand même dans le “vague”, car il n’y a pas de concrétrisations pour nous encourager , non, pour m’encourager ! – vraiment de choisir avec toute ma conviction la carte de la CAT. Je ne sais pas pourquoi il y a toujours ce choix de ne pas nommer les choses. Est – ce qu’iul y a quelque chose ou quelqu’un à cacher …? ( Quels sont les outils à choisir,
par exemple etc. pp. )
Bonjour.
Vous pouvez préciser sur le choix de ne pas nommer et les outils à choisir ?
En tout cas, merci pour tous vos encouragements et n’hésitez pas à rejoindre notre syndicat.
LE mot “rigolos” est trop faible on peut le substituer par “CONNNNARDS ”
Jean BELLAMY
Bonjour Jean.
Vous vouliez plutôt dire “Cannnnnard”. Une erreur de frappe sûrement…
Non, non pas du tout ; on appelle un chat un chat et des connards des connards qui n ont aucune vergogne a se maintenir apres avoir usurpé les autres distributeurs . Heureuseent que le syndicaliste CGT a demissione de mon agence au printemps dernier car je sais pas s il serait toujours en vie a ce jour
Jean BELLAMY
Bonjour,
Je ne partage pas ses idées mais je me battrai pour qu’il puisse les exprimer…
Et il serait dommage que cela provoque des atteinte physiques.
Nous préférons agir, avancer, et laisser d’autres reculer. Ne vous inquiétez pas, les salariés ne sont pas dupes.
Bonsoir
Vous êtes aigri cher bellamy. Joël herse
Bonjour, non, il récent la situation comme une injustice et on ne peut que partager ce sentiment.
Les mots sont forts mais il est évident qu’ils traduisent une volonté de choquer et sont le reflet d’un constat liée à une activité qui ne valorise pas la richesse de l’expérience de chacun.
il faut continue a dénoncer cette magouille nous sommes derrières vous
Merci Bernard. Ce sera fait.