Le mercredi 27 septembre se déroulait un nouveau C.S.E. extraordinaire à Aix en Provence.

On nous signale qu’un certain nombre de vos représentants auraient été victime d’un phénomène d’hypnose.

Après avoir entendu le bonimenteur du moment raconter le projet miraculeux de demain pour Milee, une palanquée d’élus s’est retrouvé comme… hypnotisés.

En effet, les représentants C.G.C., S.A.S.D., C.G.T., SUD, se sont surpris à tous voter POUR ce projet alors qu’ils n’avaient reçu aucun document explicatif, aucune copie de projet de contrat, aucune copie des conditions financières proposées, bref, RIEN !

Vos représentants C.A.T., comme d’autres, se sont abstenus.

Nous ne pouvons être contre ce projet mais il faut à minima que la direction fournisse quelques justificatifs de ce qu’elle affirme et ne se contente pas d’un discours.

La mission de vos élus est de surveiller, contrôler, proposer mais pas de vendre ses votes aux plus offrants.

La mission de vos élus, c’est de prendre des responsabilités, d’étudier et de comprendre, pas d’entretenir ses propres intérêts.

Après ce coup d’hypnose réalisé avec succès, ces élus se sont rendu compte ce mercredi que l’annonce du retard de salaire faisait partie du package qu’on venait de leur faire accepter.

Ils demandent désormais – en urgence – un nouveau C.S.E. extraordinaire pour vérifier qu’ils n’avaient pas compris et se faire réexpliquer les choses, sans grand espoir de les comprendre cette fois encore.

Ils crient au scandale sur le décalage du versement du salaire ayant été probablement sollicités par des salariés qui souhaitaient savoir ce qu’ils avaient pu faire en C.S.E. il y a une semaine.

RIEN… ah si, ils ont voté POUR !

Il y a un talent qu’on ne peut pas enlever à notre dirigeant, c’est celui d’anesthésier les esprits légers. Ce n’est pas la première fois, ils devraient y être habitués, mais continuent pourtant à lever la main contre l’intérêt des salariés.

Une habitude sans doute, a moins que cela ne cache quelques intérêts personnels.. Allez savoir.

De notre coté, nous ne cesserons de dénoncer l’attitude de ces “syndicalistes”. Nous nous réservons même la possibilité de vous relayer quelques morceaux choisis de leurs interventions en citant leurs auteurs.