Nous vous en avons déjà parlé et l’avancement des tests laisse penser qu’une mise à jour de l’application badgeuse sera faite prochainement.

Pour rappel, mais est-ce bien nécessaire, depuis fin juin la direction a cru bon de réinstaurer un temps pré-quantifié de la distribution.

A l’atteinte de ce temps, la badgeuse s’arrête et le distributeur aussi. Il rapporte les documents et courriers restant à l’agence.

Dans quelques cas, il peut continuer et faire valoir le temps passé en complément et attendre ensuite une hypothétique régularisation de salaire.

Dans les faits, quand ces régularisations sont saisies par les managers, elles ne sont pas toujours validées par les directeurs régionaux ou mieux, pas traitées du tout et laissées sans réponse, mais pas intégrées au salaire de toutes manières.

Nous n’allons pas refaire le film, vous connaissez tous parfaitement la situation.

Prochainement, l’entreprise devrait aménager ce dispositif pour rajouter un coté ludique à cette application un peu tristounette.

Le coté, Stop ou Encore, reflet d’une émission d’une célèbre radio ne fait plus recette et il faut bien amuser d’une autre manière les services chargés de la surveillance de l’entreprise et du respect de la législation.

Le distributeur qui arrivera au fameux temps Max sera toujours alerté et la badgeuse sera toujours arrêtée mais il pourra obtenir, par téléphone, l’autorisation de poursuivre, qui réenclenchera, après validation du manager, la mesure du temps de travail et la badgeuse.

Le système de régularisation manuelle sera supprimée et il appartiendra donc au distributeur d’appeler son responsable (qu’il a parfois déjà du mal à joindre aujourd’hui) et de lui demander la faveur de pouvoir continuer.

S’il n’obtient pas de réponse, il devra cesser son activité et revenir plus tard si il a finalement obtenu la dite autorisation. C’est du moins la réponse officielle donnée par la direction.

Vous qui vivez dans les agences, vous imaginez déjà le résultat !

La distribution est autorisée de 6 heures à 22 heures, que faire en cas d’arrêt au temps Max à 6 heures 15 ou à 20 heures 30 ? sauf à prévoir des astreintes téléphoniques, il va être compliqué de mettre en oeuvre cette mesure pendant ces périodes ou les agences sont fermées.

Et si le responsable de répond pas, même aux heures d’ouvertures, car il est occupé à autre chose, il faudra attendre ou revenir plus tard. C’est ce coté « loterie » qui sera la prochain jeux instauré par nos penseurs préférés sans lesquels la vie serait bien trop monotone.

Rien ne dit non plus, quels seront les critères qui seront retenus pour faire éventuellement redémarrer la distribution (si celle-ci est soumise à une action, c’est bien parce que la direction entend ne pas l’autoriser systématiquement).

Et bien, voici un scoop : on va recycler de vieilles recettes ! Continuer si le secteur est à vue du client final, si le secteur est contrôlé, si le client y habite, continuer le temps de finir le courrier et laisser tomber la pub, bref, la grande illusion refait surface ! La qualité revient du ressort de la magie et pas du professionnalisme des équipes.

En réalité, on s’achemine donc tranquillement vers l’application du temps Max sans possibilité de poursuite d’activité et donc à l’arrêt systématique de la distribution à l’atteinte de ce temps, et au retour systématique des quantités non distribuées dans les agences.

On est mal patron, on est mal !


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