A Grenoble, par exemple, le OUI PUB va avoir un impact sur la quantité de publicités à distribuer.

La direction a déjà indiqué qu’elle aurait à évaluer le nombre de publicités à distribuer pour prendre une décision sur la poursuite de l’activité. Dans les faits, les salariés sont déjà impactés.

Demain, 1er septembre, une réunion avec les salariés du centre de Grenoble est organisée afin de les informer qu’ils auront à valider, par avenant, une baisse de leurs contrats de travail du fait d’une réduction du temps de préparation nécessaire.

Il faut savoir qu’à ce jour, personne ne sait quel sera le nombre de publicités à distribuer demain sur les secteurs concernés par le « OUI PUB » sur la métropole de Grenoble.

A l’évidence, il sera inférieur au nombre actuel et l’entreprise a déjà pris la décision de réduire le temps de préparation et d’ajuster les contrats de travail en conséquence.

Il n’y a pas de petits profits…

Il aurait été indiqué que les distributeurs percevraient les mêmes quantités à distribuer mais n’en prépareraient qu’une partie.

Nous rappelons que rien n’impose aux salariés d’accepter cette proposition et nous vous encourageons d’ailleurs à ne pas signer d’avenant pour le moment.

D’abord, les salariés ne sont pas responsables du choix d’imposer le OUI PUB et c’est à l’entreprise d’organiser le travail et de maintenir une activité suffisante pour satisfaire aux horaires prévus.

Les distributeurs qui auraient moins de documents à distribuer pourraient ainsi se voir confier d’autres secteurs, ou d’autres activités. Au pire, l’entreprise aura à rémunérer les salariés sans les faire travailler, c’est à elle de s’organiser face à l’arrivée d’une nouvelle organisation qu’elle subit mais dont elle connait l’impact depuis très longtemps.

Le contrat ne peut être baissé que si le salarié est d’accord et personne ne peut imposer cette modification.

Si l’entreprise considère qu’elle ne peut conserver les salariés, ce sera a elle d’opérer des licenciements après avoir engagé des actions de reclassements.

Mais le contrat et le nombre d’heures qu’il prévoit est important car si le salarié qui accepte aujourd’hui la réduction de son contrat est licencié demain, il bénéficiera des prises en charge par l’assurance chômage sur la nouvelle base et perdra donc de l’argent alors qu’il n’est en rien responsable de la baisse d’activité.

Nous sommes à la disposition des salariés qui souhaitent avoir d’avantage d’explications ou qui souhaitent avoir un avis sur une proposition de contrat qui serait présentée par la direction.


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