Milone parle : panique chez les escrocs…

Leonardo Milone, faisant face à ses accusateurs et sous la menace d’un licenciement pour avoir détourné à son profit un chèque cadeau d’à peu près 3 000 euros, parle de ses complices.

Il est naturel de ne pas vouloir porter le chapeau seul alors que quelques escrocs ont donné un vaillant coup de main.

Dans l’affaire qui nous concerne, Leo (pour ses amis mais aussi pour ses ennemis) raconte…

En effet, nous avions depuis plusieurs mois dénoncé des détournements ou vols de chèques cadeaux, numériques ou pas, au sein de l’ancien comité d’entreprise.

Aujourd’hui l’épais brouillard qui planait dans cette affaire se dissipe, sous l’impulsion du témoignage de Leonardo Milone devant la direction générale du travail.

Pour une fois, Leonardo Milone dit la vérité.

Laquelle ?

Leonardo Milone a expliqué aux enquêteurs qu’il avait bien reçu un chèque numérique d’environ 2 700 euros mais qu’il en avait fait part à ses complices d’alors du comité d’entreprise et qu’il leur en avait révélé le code d’accès via internet, afin qu’ils puissent tous en profiter.

Il a dit vrai. Une indiscrétion, venant de l’un de ses complices, nous a permis de l’apprendre. C’est d’ailleurs avec la découverte des chèques cadeaux détournés par les deux compères escrocs de la CFE-CGC, Jacques Comets et José Miranda, ce qui nous a décidés, à l’époque, de passer à l’action.

En gros, Leonardo Milone avait bien mis au courant quelques-uns de ses complices que le prestataire (Edenred) des chèques cadeaux avait bien envoyé un chèque numérique d’une valeur de 2 700 euros et que pour celles et ceux qui le voulaient, un code était disponible pour l’utiliser. Même si ce chèque numérique était uniquement destiné aux salariés de l’entreprise.

Forts de cette info, nous avons appelé un des directeurs d’Edenred pour lui demander confirmation. Ce qu’il fit.

Aujourd’hui, Milone est dans la (presque) obligation de dire la vérité et apparemment c’est ce qu’il est en train de faire.

Nous ne connaissons pas encore les noms des escrocs complices mais cela ne devrait pas tarder…

D’ailleurs, nous avons appris que le “sémillant” Jacques Comets, ancien trésorier du C.E. et patron de la C.F.E.-C.G.C., mouillé jusqu’au coup dans plusieurs affaires pas très reluisantes, avait passé le week-end dernier à appeler ses anciens camarades du comité d’entreprise pour qu’ils lui produisent des attestations bidon affirmant que personne n’était au courant.

Donc de produire des mensonges !

Jacques Comets est tendu et il a raison de l’être. En tout cas, par ces manœuvres il prouve qu’il était bien au courant de ce chèque numérique et qu’il était aussi probablement un de ses utilisateurs.

Nous avons toujours dit la vérité et les faits actuels nous donnent raison. Nous ne nous sommes jamais trompés, que ce soit avec Milone et nous ne nous trompons pas avec Comets. Il a magouillé et devra payer pour l’ensemble de son œuvre. Ses complices de chez Farce Ouvrière également…

La preuve en est, l’inspection du travail indique que Milone n’était pas le seul responsable de l’arnaque au chéquier cadeau numérique puisqu’elle vient de refuser son licenciement et d’ainsi l’absoudre de tous les griefs qui lui étaient reprochés.

Quoique….

Coupable…. Mais pas seul. Or, la direction, n’a engagé aucune autre procédure, ce qu’elle aurait dû faire.

L’enquête a démontré que l’entreprise avait caché d’autres pistes qu’elle aurait dû explorées depuis longtemps.

L’inspection du travail a sans doute considéré également que la démarche de l’entreprise arrivait bien tardivement, ce qui démontre une complicité à une période et en particulier pour certains élus d’un syndicat de cadres notamment.

Heureusement, la justice poursuit son œuvre et la C.A.T. ne cessera de se ranger du côté de la vérité.

Ces épisodes démontrent que tout ce que nous avions exprimé est démontré aujourd’hui et n’était pas une simple lutte syndicale dénuée de fondement.

Soyez sûr que la C.A.T. restera engagée dans cette voix malgré les tentatives de déstabilisations dont elle est victime de la part de la direction et de certains syndicalistes véreux et associés à la dite direction.

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4 Commentaires

  1. Bonjour, ils devraient avoir honte ces membres de feu le C.E d’avoir agit ainsi quand la cheville ouvrière de l’entreprise est sur le terrain en train de distribuer des prospectus ou du courrier. Leur générosité en accordant 80 euros de chèques cadeaux aux employés n’à d’égal que leur malhonnêteté. Dégagez moi tout ça, ils sentent trop mauvais.

  2. Interrogation écrite :
    Définissez “Homo homini lupus est ”
    Vous avez 2 heures…! hihi

  3. Je n’en sais rien….?
    En fait c’est donné une mauvaise image au loup ! ça c’est dommageable.
    Pour lui par contre….je pense que son image doit être largement écorné ! Tant pis.

Les commentaires sont fermés.