L’achat en “Drive” local et direct, ne fait pas recette

Pendant le confinement, ce mode d’achat a connu un développement fulgurant.

Avec la peur de sortir, nous avons été nombreux à tester de nouveaux modes d’achats et à privilégier le local.

De la petite épicerie de quartier au solutions les plus modernes, les manières d’acheter, particulièrement des produits alimentaires, ont considérablement évolué dès le début du confinement.

Partout en France, des initiatives ont permis de mettre à l’honneur des fournisseurs locaux, les circuits courts, et l’achat dans les “drive” ou par livraison.

A Toulouse, sous l’impulsion de la chambre d’agriculture, une expérience a été mise en oeuvre et a très vite rencontré le succès.

Cependant, après la reprise des activités professionnelles et le dé-confinement national, l’activité s’effondre au profit des anciens modes de consommations.

Après le souhait commun de « manger mieux », à l’approvisionnement local, par des fournisseurs que l’on peut rencontrer, semble aujourd’hui retrouver un rythme comparable à avant.

A Toulouse en particulier, l’animatrice de l’opération indique que : « les gens ont repris l’habitude d’aller au plus simple, au plus pratique, dans les supermarchés où on peut tout acheter, y compris des produits ménagers ».

Ces initiatives restent en lien direct avec les agriculteurs et permettent une traçabilité forte, ce sera sans doute, demain, un argument qui permettra de pérenniser ce type d’activité, tout en conservant l’appui des institutions, comme cela a été le cas à Toulouse avec la chambre d’agriculture.

Mais de la à rentabiliser une structure commerciale avec ce type de vente, il y a un pas, qu’Adrexo tente de franchir avec son “drive local” décliné sur une application à visée nationale.

Force est de constater, la encore, que les annonceurs sont peu nombreux et que les efforts déployés pour les fédérer, en utilisant toute la force commerciale d’Adrexo, semble être un échec et que le fait de proposer des produits ordinaires, vendus par des commerçants locaux, mais pas forcément produits ou fabriqués localement et sans forte traçabilité s’est inscrit dans la continuité de ce qui se faisait déjà auparavant et à du mal à trouver son public.

Actuellement limitée au pays Aixois, l’expérience tarde à se développer alors qu’on nous annonçait des véhicules frigorifiques violets partout sous peu !

Cette nouvelle aventure aura donc à du mal à sortir l’entreprise de ses difficultés toujours aussi présentent et difficiles à vivre pour les équipes.

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1 Commentaire

  1. bonjour
    j’ai 20 ans expériences agricole agroalimentaire et je pue vous dire que cela reste extrêmement compliquer, entre label agrément commission les aop les igp et autres normes, règlement sanitaire kilométrages influencent les normes collette des produits lieu d’implantation je sais que a pensé et facile la mise en œuvres en est une autre adrexo ferait bien mieux de se retirer encore une bande de bureaucrates en colle blanc qui se croit spécialiste en un domaine qui les dépassent

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