L’arroseur arrosé ?

Mardi dernier, Philippe Viroulet, le Délégué Syndical Central de la C.A.T., avait rendez-vous avec deux membres éminents de la direction de l’entreprise ( le Directeur Général Adjoint et le responsable en chef du service juridique), qui s’étaient déplacés jusqu’à Poitiers pour un entretien préalable pour, pensent-ils, faute grave.

Les griefs portent sur le fait que la direction et surtout les actionnaires sont persuadés que notre camarade Philippe Viroulet est le responsable de tous les maux de l’entreprise.

Plus précisément, qu’il serait coupable d’avoir permis la publication de plusieurs articles ayant porté atteinte à l’image de l’entreprise, contenant des propos dénigrants envers les actionnaires et, dans la foulée, d’avoir précipité Adrexo dans ses tourments économiques actuels.

Nous ne sommes pas à ça près, non ?

Les actionnaires pensent réellement que les acteurs économiques de notre pays ne lisent pas la presse mais uniquement le site de la C.A.T. avant de prendre leurs décisions. Pas mal non ???

Oui, parce que la direction pense que notre ami Philippe était le responsable de la publication lorsque ces articles ont paru et c’est donc, à ce titre, qu’il fait aujourd’hui l’objet de cette procédure.

Après un entretien d’une quinzaine de minutes, la direction a noté l’évidence sans la contester d’ailleurs et a pu sereinement reprendre la route du retour. Il n’y a qu’un article supposé “dénigrant” qui peut être mis au crédit de Philippe Viroulet, es-qualité de directeur de publication, c’est celui du 24 juin 2020, qui, n’a rien de dénigrant du tout et qui fait état de strictes vérités sur le ton de l’humour, ce qui, sauf erreur, n’est pas encore interdit dans ce pays.

Pourtant, c’est là que ça devient comique. L’ancien Délégué Syndical Central de la C.A.T., Michel Dhote, qui a choisi de trahir notre syndicat et ses syndiqués pour s’agenouiller devant les actionnaires, avait écrit à la direction le 28 mai dernier pour expliquer qu’il avait “radié” Philippe Viroulet de la C.A.T. et que ce même Philippe Viroulet était, à partir de ce 28 mai, le nouveau responsable de notre site.

Le traître affirmait en substance qu’il était bien le responsable du site avant le 28 mai 2020. Pour être juste, il l’a été jusqu’à ce que la Confédération décide de nommer Philippe Viroulet au poste de D.S.C. le 15 juin 2020. Les mentions légales le prouvent ainsi que de multiples documents.

Donc les faits reprochés à Philippe Viroulet ne tiennent pas la route. Ces faits devraient plutôt être reprochés à l’ancien “patron” de la C.A.T., qui mystérieusement, alors que les premiers articles supposés “dénigrants” datent de juin 2019, n’a jamais eu à s’expliquer.

Puisque cela semble grave pour les actionnaires, nous verrons s’ils iront jusqu’au bout de leur idée en convoquant le véritable coupable de cette histoire.

En effet, le traître, en collaboration avec les actionnaires, qui a tenté de faire licencier de l’entreprise Philippe Viroulet, pourrait bientôt se retrouver devant ses maîtres et devoir s’expliquer sur les faits reprochés à notre camarade.

En tout cas ce serait logique.

Comme cette procédure de licenciement est également accompagnée d’une procédure pénale, toujours diligentée par l’entreprise, il y aura forcément des explications à fournir aux enquêteurs et aux magistrats d’autant qu’il n’est pas impossible que, la aussi, la situation se retourne au profit du mis en cause initial…

Cette rocambolesque histoire, qui a germé à partir du mois de février dernier, risque de se retourner contre les complices qui l’ont imaginée.

Nous serons très attentifs à la suite qui sera donnée à cette affaire. C’est loin d’être fini…

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6 Commentaires

  1. Bonjour, courage a Philippe.
    Je suis avec lui.
    Mais combien vas encore coûter cet épisode si nous arrivons en justice ?
    Je n’arrête pas de lire des articles, Adrexo en procès, souvent perdu, avec des amendes, des obligations concernant ses salariés.
    Là ils s’attaquent a une personne qui semble innocente.
    Mais quand se sont les syndicats qui emmènent Adrexo en procès, qui souvent les gagnent, Adrexo paye encore, mais nous, simple distributeurs, nous ne voyons aucune différence.
    Où vas cet argent qu’Adrexo donne a chaque procès ?

    • Bonjour,

      En cas de perte d’un procès, il y a souvent des dommages et intérêts à verser qui vont aux demandeurs et des honoraires d’avocats qu’il faut payer.

  2. BRAVO A PHILIPPE félicitations A LA CAT MERCI a vous pour informer les distributeurs des actions de cette direction intellectuellement malhonnête et des pourris qui l entourent (je ne comprends comment ces larbins peuvent encore longer les murs d ADREXO et regarder leurs collegues qu ils ba …. !) NE n y trompons pas ils reviendront a la charge …!
    COURAGE et bonne journée Jean BELLAMY

  3. Bonjour,
    qui y’a t’il de surprenant ???
    C’est la méthode Adrexo ! on licencie à l’arrache, puis on fait appel des jugements encore, et encore, quand le verdict est tombé.
    On fait faire de faux témoignages à des employés et il faut attendre que la justice mettent les nez dedans pour pouvoir enfin prouver sa bonne foi.
    Un RCGC, maintenant partie de l’entreprise (lui aussi) à fait une main courante jointe à mon dossier de licenciement m’accusant de racisme, vous allez rire 😀 😀 ma compagne est marocaine :-D.
    Des pseudos attestations d’assistante de direction (à 5 témoignages contre 1) mais qu’importe il fallait virer le ROC qui à mis le nez dans bien des affaires.
    On pourrait en parler des heures mais le procès s’ouvre le 9 Octobre, je vous tiendrai informé avec grand plaisir.

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