Procédure de licenciement de notre D.S.C., remerciements

Notre délégué syndical central, Philippe Viroulet est finalement convoqué pour le 25 août 2020 à un entretien préalable à une sanction “pouvant aller jusqu’au licenciement” selon la formule consacrée.

Vous avez été très nombreux à nous envoyer des messages, à appeler et à vous manifester pour soutenir notre camarade.

Cadres, non cadres, adhérents, sympathisants et salariés proches d’autres organisations syndicales, vous avez été très nombreux à adresser des messages de soutien à notre délégué syndical central visé par une procédure de licenciement du fait de son activité syndicale.

Nous tenions à vous en remercier.

Nous sommes vos obligés et espérons pouvoir, par nos actions, être à la hauteur et vous prouver notre volonté de faire bouger les lignes.

C’est notre engagement et nous le respecterons à la lettre !

La C.A.T. Adrexo, véhicule des valeurs que nous portons haut et affichons bien volontiers. Nous n’entendons pas les trahir pour des intérêts personnels. Vous avez pu voir dernièrement que ceux qui s’y sont abaissés, ont directement du baisser la tête et porterons sur leur conscience ces tentatives abjectes.

Trahir, c’est déjà s’abaisser, mais trahir ses amis, ses camarades et ceux qui espèrent en nous, c’est inacceptable.

Avoir une double vie personnelle, c’était déjà piteux, mais mener une double vie syndicale, ça relève du pathétique…

Notre camarade ne connait pas le motif qui servira à étayer cette procédure de licenciement. Il est donc impossible d’en parler mais il est tout à fait patent que cette démarche tente d’abord de le déstabiliser et avec lui, son organisation syndicale.

Autant dire que le dialogue social va clairement se crisper dans les semaines à venir.

La C.A.T. n’ayant pas l’habitude de se laisser impressionner, les réponses ne tarderont pas.

Il faut rappeler que l’acharnement envers notre camarade n’est pas nouveau et qu’il a déjà dû faire intervenir, avec succès, le juge des référé pour faire cesser un trouble manifestement illicite.

Une autre procédure prud’homale est également en cours d’audiencement devant la Cour d’Appel et ce n’est pas un hasard si l’entreprise poursuit donc ses attaques.

Dans la réalité, ses problèmes ont commencé dès son élection comme membre du Comité d’Entreprise, c’est dire !

Auparavant, il bénéficiait de notations exemplaires pour finalement devenir subitement l’hommes à abattre.

Vexée de sa résistance, la direction a donc décidé de s’acharner. Quitte à se couper d’une représentativité syndicale de plus de 35%, qui sera désormais inévitablement très difficile à mener jusqu’à la table des négociations.

Elle aura à assumer ce choix.

Pourtant, en interne et entre amis du syndicat, les “dossiers” partagés sur différentes situations inquiétantes sont toujours restés confidentiels pour ne pas compromettre l’activité et la C.A.T. Adrexo.

De ce fait, personne ne pourra être accusé de ne pas avoir fait preuve d’un sens aiguë des responsabilités.

Rien ni personne ne peut acheter nos consciences.

Depuis son élection en 2016, le salaire de Philippe n’a cessé de baisser, amputé de primes : il n’a pas cédé.

Depuis son élection, il s’en est toujours remis à la justice pour régler ses différents. Rien n’a été transposé dans son activité syndicale.

Après les dernières élections de 2020, notre confédération a été approchée pour lui indiquer “qu’elle pourrait bénéficier des dons divers et variés”, si elle acceptait des compromissions : elle n’a pas cédée. Pas le genre…

Nous entendons représenter les salariés, à notre manière, avec nos méthodes, notre autonomie et nous ne céderons jamais.

Bien au contraire, ces manœuvres qui traduisent la pauvreté intellectuelle (prouvée) des meneurs, ne font que nous donner de l’énergie et décuplent nos projets.

On ne nous fera jamais taire !

Cette « petite » procédure, dont l’entretien préalable se tiendra le 25 août – ce qui démontre toute l’urgence à l’organiser – nous conforte dans le bien fondé de nos actions.

Même si elle devait se traduire par le départ de Philippe, ce qui parait totalement impossible, ce ne serait que pour voir un autre camarade de la C.A.T. le remplacer, avec la même énergie voire d’avantage.

Il faut être tout à fait clair : aucun de nos camarades ne se laissera impressionner par ce type d’agissements.

Nous sommes debout et nous le resterons !!!

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8 Commentaires

  1. Bonjour , je crois que la CAT est bien armee pour mener a bien ce combat contre ces malfrats qui dirigent ce groupe .Beaucoups de distributeurs ont marque leurs espoirs en la CAT lors des dernieres elections IL faut arriver a faire tomber ces MAFIOSI
    BON COURAGE Jean BELLAMY

  2. Bonjour
    Je suis salarié adrexo depuis 2009,et en arrêt maladie depuis août 2019
    Mon beau père et salarié également chez adrexo, mais il ne comprend pas très bien le français, donc je suis aller avec lui au dépôt de contes 06390 pour expliquer ce que le roc voulait lui dire,une altercation à eu lieu lundi 21 août 2020 entre le roc et moi concernant le manque de respect qui a contre les distributeurs, il a déposé plainte auprès de la gendarmerie et j’étais convoquer le jour même
    Le 23 juillet j’ai reçu une lettre recommandée me stipulant une convocation à un licenciement.
    Quel sont mes droits et est ce que la cat peut me représenter lors de entretien qui dois avoir lieu le 11 août 2020 à 11h45
    Je tiens à préciser que je suis en arrêt maladie pour un cancer du pancréas.
    Merci de votre réponse
    Cordialement

  3. Bonjour, voilà un exemple que quand une personne est gênante on essaie par tous les moyens de le faire taire. Heureusement Mr Viroulet sait bien se défendre. Si il a besoin pour le soutenir on peut compter sur moi.

  4. Bonjour. Je suis CFDT depuis toujours (50 ans)et je me suis toujours battu contre le harcèlement moral des représentants du personnel qui se battent tous les jours pour défendre les salariés. surtout quand je vois certains ripoux qui magouillent avec la direction. Je ne partage pas forcément vos idées mais je vous soutiens dans cette action

    • Bonjour, merci pour votre message.

      Effectivement, comme on dit, « je déteste ce que vous écrivez, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez continuer à écrire. »

      Bien à vous,

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