Contrairement a ce qu’indiquait le géant américain, Amazon France a demandé à percevoir des indemnités de chômage partiel.

Jeff Bezos, le Président d’Amazon est contre l’assistanat et le répète à longueur de conférence. Il critique souvent le modèle Français qu’il compare à un état « communiste ».

Cependant, Amazon a tout de même sollicité l’assistanat du gouvernement pour financer des mesures de chômage partiel sur les six sites français fermés.

Vous qui suivez notre site, vous connaissez l’historique, un patron français qui promet au gouvernement de ne pas engorger les réseaux de livraison avec des produits non essentiels puis qui s’empresse d’ouvrir toutes les vannes de son site, pour livrer toutes sortes de produits dont les plus inutiles alors que les opérateurs de livraisons doivent protéger leurs salariés.

Réponse du berger à la bergère, les services de contrôle de l’état notent quelques irrégularités… dans la protection des salariés d’Amazon sur les dépôts de préparation des colis puis le tribunal de Nanterre interdit les ventes non essentielles sous astreinte d’1 million par infraction constatée.

Jugement confirmé en appel à Versailles avec une astreinte révisée à 100 000 euros et une limitation des produits levée pour les produits informatiques et les croquettes pour animaux domestiques.

Amazon préférant le rapport de force, a fermé ses dépôts, et à sollicité d’autres dépôts d’Amazon pour faire livrer ses marchandises, notamment par les pays frontaliers, nouveau pied de nez à l’état français.

Pour autant, l’entreprise américaine annonçait qu’elle allait assurer le paiement des salaires de ses employés à 100 %, afin qu’ils ne puissent sans doute devenir les « assistés » tant décriés par M Bezos.

En toute discrétion, Amazon avait pourtant sollicité l’état français pour lui donner un petit coup de main et financer une partie des salaires dans le cadre du chômage partiel.

Comme souvent, les premiers à critiquer les pratiques d’aides aux plus fragiles français sont les premiers à profiter de diverses subventions, allègements d’impôts et autres niches, qui ne sont que des moyens de gagner un peu plus et de se faire « assister » souvent dans des proportions non négligeables.

C’est le cas de Hopps et d’Adrexo qui ne vivent aujourd’hui que par le truchement d’aides et surtout de reports accordés par l’état (cotisations sociales, TVA,…).

Pour Amazon, cela concerne beaucoup plus de salariés qu’Adrexo puisque ce sont environs 10 000 personnes à temps plein qui sont employées.

Or, si Amazon a fermé ses agences, c’est bien de sa propre initiative et tout simplement parce que l’entreprise n’a pas procédé à une évaluation des risque en associant les salariés et entendait se soustraire à l’astreinte en faisant travailler d’autres salariés, dans d’autres pays européens, salariés, qui, au passage, sont sans doute tout autant exposés à des risques.

L’état français a donc confirmé qu’il avait bien reçu la demande d’Amazon jeudi dernier mais l’avoir refusée, dans la foulée.

Suite au prochain épisode…


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

Subscribe to get the latest posts sent to your email.