La presse en parle

C’est le Figaro dans son édition en ligne du 20 février qui traite de l’évolution de la procédure de refinancement du groupe.

Comme Le Monde, l’article est prudent, se contente des faits. Il faut dire que les milieux économiques interrogés restent assez dubitatifs sur l’opération.

Le groupe Hopps échappe au démantèlement

Le géant de la distribution de prospectus était au bord du redressement judiciaire.

Par Marie Bartnik

Hopps obtient de l’air. Ce groupe spécialisé dans la distribution de prospectus et de colis, qui emploie 22.000 salariés dont la plupart à temps partiel, est parvenu à boucler un plan de financement de 31,5 millions d’euros. Au bord du redressement judiciaire, le groupe avait besoin d’argent pour faire face à ses échéances. Il a réalisé, selon la société, 540 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et 35 millions d’euros de pertes.

Compte tenu des effectifs importants du groupe, dont une partie sont des retraités dotés de petites pensions, le dossier était suivi de près par Bercy. L’État a mis la main au pot, en acceptant un moratoire sur les dettes fiscales et sociales du groupe, à hauteur de 6 millions d’euros.

Parmi les autres contributeurs au plan figurent trois banques françaises, le Crédit agricole Alpes Provence, la Cepac, et Themis, chacune à hauteur de 6 millions d’euros. Le fonds GDP Vendôme, qui détient 5% du capital de Hopps depuis juillet, participe à hauteur de 6 millions d’euros. La région et la métropole complètent le plan à hauteur de 1,5 million d’euros. Ces prêts sont contractés sur deux ans. Colis privé, la seule filiale rentable du groupe, a été placée en garantie.

“Les fonds risquent d’être vite engloutis dans le fonctionnement du groupe et l’apurement des dettes” : Philippe Viroulet, du CAT

«Les investisseurs sont en grande partie les mêmes que ceux qui nous avaient permis de lever 30 millions d’euros en juillet. Ils croient en la capacité du groupe à se retourner», se félicite Éric Paumier, coprésident de Hopps.

Certains syndicats craignent que ce sauvetage ne soit de courte durée. «Les fonds risquent d’être vite engloutis dans le fonctionnement du groupe et l’apurement des dettes», redoute Philippe Viroulet, du CAT. Le groupe estime à l’inverse que cet apport est de nature à venir à bout du retournement d’Adrexo, sa filiale dédiée à la distribution de prospectus et qui emploie 18.000 personnes.

Le groupe compte sur le développement de la distribution de courrier et de colis, en sous-traitance de Colis privé pour cette dernière activité. Une diversification amorcée il y a 18 mois. Le colis représente à ce jour 10% du chiffre d’affaires d’Adrexo. La direction espère monter jusqu’à 30% ou 40% à terme. Elle vise un résultat positif pour le groupe en 2021.

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3 Commentaires

  1. si on tien trois mois avec cette argents c est tous et apres .c est les vacance d ete et la on coule ou pas c est la question

  2. C sur qu’avec 3 pub et une dizaine de courriers adressés, actuellement par semaine, la société va augmenter son chiffre d’affaire!!!
    j’espère que les collègues sont mieux lotis!!
    Enfin, l’espoir fait vivre.

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