Courrier, ça devient grotesque !

L’activité courrier est un véritable levier de progression du chiffre d’affaire et une priorité pour l’entreprise.

Partout en France, les remontées que nous avons traduisent une amélioration de la qualité de la distribution.

En clair, nous travaillons mieux sur le terrain.

L’acquittement devant la boite permet de produire des preuves de distribution qui peuvent valoriser l’activité face à nos clients. Une prestation peut souffrir d’une qualité “ressentie” comme moyenne alors que des données tangibles permettent de prouver que la prestation a été réalisée dans de bonnes conditions. L’action des distributeurs et les données des badgeuses sont donc déterminantes pour la réussite du développement de l’activité.

Mais, parallèlement, la qualité de l’organisation en amont se dégrade. Partout en France, les agences reçoivent les plis en retard, des livraisons partielles et, de fait, font subir ces aléas aux distributeurs qui perçoivent des courriers tardivement, sans possibilité de vérification, sans respect du process de traitement et de tri.

Avec des volumes malheureusement beaucoup plus bas que prévu, les problèmes de livraisons dans les centres s’accumulent pourtant chaque semaine.

A la fin, c’est le distributeur qui est impacté et c’est surtout la qualité globale, y compris des prospectus, puisque ces décalages désorganisent radicalement les structures.

Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que l’activité végète. Avec une stratégie d’entreprise voulant toujours voir petit sur les moyens opérationnels, qui sont aujourd’hui comparable à ceux d’une épicerie de quartier, un vrai process industriel digne de ce nom ne pourra jamais voir le jour.

Faute d’investissement au bon moment, l’entreprise est astreinte financièrement à se contenter de l’existant.

Même si le chiffre d’affaire est d’avantage en rapport avec celui de ladite épicerie…(sic !), nos clients ont besoin d’avoir en face un professionnel qui ne soit pas un bricoleur acceptant l’inacceptable mais imposant ses process pour respecter un cahier des charges, afin de produire de la qualité.

Savoir expliquer son travail, ses impératifs, qui conditionnent un résultat qualitatif, fait partie du rôle d’un professionnel.

A l’échelle d’une exploitation nationale, il est nécessaire d’engager les moyens suffisants et de se contraindre à respecter ses procédures. Imaginez la SNCF attendre un voyageur avant de faire partir son train, pénalisant ainsi tous les autres, inconcevable de la part d’un professionnel sérieux.

Tout cela, en plus des conséquences d’organisation imposées aux distributeurs et aux équipes techniques, provoque des opérations décalées dans le temps et engendre l’apparition de plis portant des numéros chronos, d’une semaine à l’autre.

Cette aide à la distribution devient alors inutile si les numéros ne sont pas uniques et qu’il est possible d’avoir deux plis avec le même numéro ou que la badgeuse sonne pour un courrier d’une autre semaine.

Dans ce cas, se repose le problème du temps de préparation des courriers au domicile ! Soit l’entreprise met en place une solution pour éviter cette préparation, soit elle prend en charge ce temps de préparation. Et si la solution est défaillante, du fait de choix de l’entreprise, elle doit en assumer les conséquences et rémunérer ce temps.

Nous qui rencontrons les distributeurs et les équipes techniques sur le terrain, cette organisation devient un véritable irritant.

Le courrier est livré en retard par vagues successives (normalement, c’est le mercredi maxi), pas une semaine sans plis dévoyés, et souvent, des décalages inopinés ! Vous êtes nombreux à nous indiquer que votre badgeuse “bip” alors que vous n’avez pas le courrier. Ne cherchez pas, c’est que la livraison n’a pas été assurée dans les délais mais que le courrier est resté sur votre feuille de route.

A l’inverse, vous aurez le courrier la semaine suivante, alors que votre badgeuse ne sonnera pas. Evidemment, elle a sonné la semaine précédente ! Quid du sérieux des actions d’acquittement ? Comment les distributeurs peuvent ils se sentir concernés par la qualité dès l’instant ou elle fait défaut en amont ?

Et pourtant, encore une fois, le réseau et la distribution compensent et arrivent à produire un service de qualité.

Heureusement, les clients ne se précipitent pas pour travailler avec Adrexo !

Que se passerait-il si les volumes tant convoités étaient là ? Probablement une catastrophe en termes de résultats.

Enfin, parfois, les équipes techniques sont poussées à donner le change pour réussir à produire, non pas une réelle qualité, mais des tableaux qui prêtent à le croire. Il faut bien se rassurer ! Pourtant, il suffit de regarder la réalité dans les agences pour voir que nous sommes bien loin de réussir cette organisation. Ceci malgré un énorme investissement des équipes qui arrivent parfois à faire des miracles malgré tout, comme d’habitude…

Est ce comme cela que nous pourrons réussir à prendre des parts de ce marché prometteur et indispensable. Sans doute pas !

Encore une fois, cette volonté de voir grand, avec deux bouts de ficelle et un clou rouillé, donne les résultats qui sont à la hauteur de l’investissement !

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21 Commentaires

  1. Ce qui est sûr, c’est que vous – les commentateurs du processus de travail chez HOPPS GROU – ADREXO pour les adressés surtout, les auteurs de la CAT de ce site, vous connaissez mieux les problèmes de la mauvaise préparation et coordination des “marchandises à distribuer”, s’il n’y avait pas d’abord les distributeurs eux – mêmes, bien sûr. Il y a donc un double ou même triple décalage: le premier, c’est celui dû à l’incompré²hension complète du processus de distribution de par les actionnaires qui ne veulent pas investir, bien qu’ils en soient obligés normalement, pour faire mieux et ainsi gagner plus à moyen et long terme ; 2. la chaîne du transfert des “marchandises qui est handicapée par la “non – communication entre la tête, les parties intermédiaires et la base, les distributeurs, et comme cela, 3e: la “tête” garde “la tête haute” et donne le tort à chacun qui n’a même pas tort, car c’est celui qui le dit qui a tort et qui est coupable, mais incapable de se l’avouer pour “sauver sa tête face aux banquiers peut – être”. Comme cela, on se limite à “sanctionner les vrais ouvriers qui réalisent le profit de l’entreprise en leur enlevant de l’argent qu’ils auraient mérité de recevoir ( kms et heures de prép. et de distrib. etc. pp. ). Mon conseil et ma pratique pour survivre sans tro réfléchir: distribuer d’abord tous les adressés que l’on a en mains; s’il n’y a pas d’ adresse etc dans la badgeuse, on distribue quand même et note – de façon efficace, je ne sais pas comment que l’on l’a fait – et la semaine d’après, on équilibre les manques ou fautes. Les adressés mal mis dans les paquets pré-triés pour les secteurs sont rendus au dépôt en “paquets groupés avec titres et courte explication”. ( Cette remarque positive et efficace vaut certainement au moins un “fromage”, non ? )

    • Sans doute du bon sens… mais encore le résultat d’un travail non rémunéré.

  2. J’ai bien eu un adresse où l’adresse était à 176 km de mon secteur dans le nord ^^

  3. Bonjour,
    Un autre problème qui n’est pas évoqué dans votre article, la géolocalisation des courriers toujours imprécise dans la badgeuse, qui nous indique qu’un courrier se situe à 150 m alors que l’on se trouve devant l’adresse en question; on se retrouve chaque semaine à devoir se justifier devant nos responsables, sur la bonne distribution des courriers. On se voit reprocher de n’avoir pas validé le pli au bon endroit; en effet, le plan récapitulatif du secteur indique que le courrier n’a pas été déposé et validé au bon endroit, alors qu’il n’en est rien.
    La qualité de distribution des courriers sera toujours mauvaise; ce n’est pas à nous de subir les conséquences du mauvais fonctionnement de l’application; c’est à l’employeur de prendre ses responsabilités et de prendre les bonnes décisions qui s’imposent.
    Tant que l’on ne prendra pas en compte tous ces impératifs, l’activité courrier ne pourra pas se développer.

    • Bonjour, dans un article précédent, nous expliquions les raisons de ces décalages.

      L’important reste de faire au mieux et devant la boîte, le reste est l’affaire de l’entreprise.

      • Bonjour
        J’ai réglé le problème
        Quand vous êtes devant la boite , souvent elle marque 150 des fois plus voir 700m

        Pour y remédier quand vous êtes devant avant de valider , il faut rafraîchir avec les petites flèches en haut à droite et là miracle , de 150m , je passe de 1m à 15m , jamais plus
        Essayer mon système et vous m’en donnerez des nouvelles
        Bon week-end

  4. bonjour . comprend pas comment une entreprise qui a la possibilite de se faire un max de pognon avec les adressee ne se donne pas les moyen .car la on parle de bc bc d argent. si vous avait une reponce a me donner merci .

    • Notre réponse, c’est que pour qu’une nouvelle activité puisse fonctionner, il faut structurer des process et les faire respecter. Investir dans des moyens et ne pas attendre que l’activité marche pour le faire.
      Les actionnaires ont préféré dilapider l’argent dans d’autres activités parfois éloignées de nos métiers pour parader et le résultat s’affiche aujourd’hui de manière éclatante.

      C’est un gâchis effectivement !

  5. bonjour,
    semaine 47 on nous a averti d’une mise à jour badgeuse justement pour les courriers. A cette heure il n’y a rien sur ma badgeuse.
    Etes vous au courant de quelques informations?

    • Cette mise à jour annoncée ne concerne pas le courrier mais l’appareil proprement dit.

      Elle se fait sans modification visible pour l’utilisateur.

  6. Bonjour

    Me concernant, j’ai 2 secteurs de distribution étant côte à côte sur plusieurs centaines de mètres, pour le courrier adressable il arrive de temps en temps que des lettres soient indiquées sur le premier secteur mais correspondent réellement au deuxième secteur ?! c’est moche ça ! parce que pour la badgeuse comment acquitter le courrier distribué alors qu’il ne figure pas sur le secteur que je suis en train de faire, quand c’est inversé, et bien le deuxième secteur je le fais le lendemain, j’ai déjà évoqué ce cas bizarre avec mes responsables, mais cet inversement se produit encore de temps à autre.

    • Bonjour,

      Oui, c’est fréquent ! le geocodage de l’adresse est erronée. Imaginez le problème si il y avait deux distributeurs différents…

      Ce problème arrive surtout sur les secteurs qui ont été coupés récemment, pour améliorer la distribution du courrier, un comble !!

  7. bonsoirs ,moi j’ai un autre probleme,la géolocalisation des boites et les distances
    les distances sont calculée où je mets la badgeuse en marche (entrée le code)!!! de faite certaine boite sont indique a plus de 3000m !!! meme en appuyant sur le double pompom!!
    par contre elle est forte en téléportation !!!
    exemple =je suis devant la boite ,et la badgeuse me dit +3000m !je mets “mettre en pause” reprendre” et la bizarre ,sans bouger et toujours devant la boite je suis a -10m !!!!
    alors faire la cette manip. chaque fois quand j’ai 150 courrier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Vous devez distribuer en zone où le gps est dégradé, type zone urbaine, la précision est limitée par le nombre de satellites reçus,

  8. et puis ,quand il y a plus de 150courriers,trop de manip !!!!! (perte de temps,qui peut faire exploiser les temps de distribution !qui oblige adrexo a payer + les tourner !!)
    et je vous parle meme par des cidex,on badge devant la boite,mais on n’est pas a la bonne adresse du courrier !!!

    • Pour le cidex c’est assez normal, l’adresse en est éloignée et c’est l’adresse qui est prise en compte et non l’emplacement du cidex

  9. Les frais de TNT commencent à être lourd pour les dépôts. Et oui à chaque opération, chaque dépôt renvoie une partie des adressés à une autre qui évidemment lui manquent. Le Vendredi c est souvent la valse des envoies TNT pour envoyer au bon dépôt. Ceci est toutes les semaines.

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