Les coulisses d’une journée de golf

Samedi dernier nous vous avons contés la rencontre entre les représentants de la C.A.T. et un de nos actionnaires, Eric Paumier, sur le site de Pont-Royal, théâtre de l’Hopps Open de Provence, affiche du circuit européen de golf.

Néanmoins, vous avez été nombreux à nous demander “comment c’était” !

Si nous avons eu des difficultés à entrer dans l’antre du golf provençal et si nous avons dû “courir” après notre actionnaire, sponsor de l’évènement, pour l’attraper.

Tout d’abord, il était hors de question pour nous de nous présenter au check-point avec drapeaux et trompettes. Pour la simple raison que nous voulions absolument entrer. Etre au coeur de l’événement et ainsi rencontrer Eric Paumier, afin qu’il réponde aux questions qui intéressent les salariés.

Faire du bruit dans le vide bucolique,sans écho, du domaine de Pont-Royal et repartir à la maison ravis, en se tapant sur les cuisses, d’avoir déranger deux ou trois cigales et une bergeronnette grise… La belle affaire !

Comme ce n’est pas notre genre et comme nous avons choisi, en tous lieux et circonstances, d’être efficaces, nous nous sommes présentés tout naturellement à l’accueil, poliment, comme des spectateurs lambdas, passionnés de golf.

Puisque les révolutionnaires bruyants étaient en train de déployer leur barnum, la sécurité était sur les dents et nous dûmes répondre à quelques questions sur la vraie nature de notre visite.

L’examen passé, le premier de la bande n’avait plus qu’à informer les suivants, au téléphone, de la procédure à suivre pour entrer. Le dernier passa alors que les brailleurs avaient commencé leur récital lyrique révolutionnaire.

Juste pour info, les cris de ces syndicalistes hystériques ne sont pas allés au delà de la cabine de la sécurité; Les pauvres… Le vent qui ne leur était pas favorable n’a pas permis de perturber la concentration les joueurs ni la quiétude des spectateurs du lieu. Comme quoi, quand ça veut pas…

Une fois réunis nous prîmes le chemin du village qui accueillait l’évènement. Comme il était assez tôt, nous sommes allés visiter les lieux mais le domaine étant très vaste, nous n’avons pas pu en faire le tour complet.

D’autant que nous n’étions pas venus pour acheter une maison ou un appartement, bien au-delà de nos moyens, de toute façon.

Le village accueillait les sponsors, sous des abris de bonne facture, avec en son centre un restaurant aussi appelé le “Club House” où les invités et les joueurs se mêlaient dans la joie et la bonne humeur à la façon des gens aisés. C’est à dire en caquetant haut dans les aigus et en félicitant, dans de grands éclats de rire “naturels”, toutes celles et tous ceux qu’ils croisaient. C’était “charmant” !

Sacré ambiance !!!

La sécurité s’est montrée discrète, puisque nous étions entre personnes “bien élevées”.

Lorsque le temps fut venu de se mettre en marche à la recherche de notre actionnaire, toutes les parties étaient commencées. C’était l’assurance de le trouver au bord du parcours. C’était quand même lui le sponsor principal et il se devait d’accompagner les sportifs et les spectateurs sur le practice. La moindre des choses !

Eric Paumier au centre barbe et cheveux poivre et sel.

Une fois que nous l’avons repéré, nous avons décidé d’être patients et de le “coincer naturellement” dans un endroit calme, sans roulements de tambour mais dans le respect de chacun.

Eric Paumier, nous tenons à le dire, a fait preuve de fair-play lors de notre rencontre “inopinée”, coincé qu’il était et ce malgré ses plaintes répétées sur le traitement que lui inflige la C.A.T. depuis des mois. Il nous demanda d’attendre le départ des compétiteurs au trou n°13. Nous avons accepté sans problème et lorsque tous les coups furent joués il prit soin de répondre à nos questions. Il aurait pu se sauver ou faire appel à la sécurité, s’échapper mais il ne le fît pas. Il a tout de suite vu que nous étions des gens corrects mais motivés.

Nous ne reviendrons pas sur ce qu’il a dit en détail (voir article de dimanche dernier) mais au-delà de sa disponibilité, son discours “rassurant” ne nous a pas vraiment rassuré. Il nous a plutôt laissé un goût amer, notamment pour ce qui concerne ses déclarations sur la pérennité financière d’Adrexo. Même s’il affirma que les versements des salaires seront assurés jusqu’à fin 2019.

Et après…? On ne sait pas !

Cette journée ensoleillée s’est terminée, pour nous, à la fin de l’entretien avec Eric Paumier.

En sortant, le responsable de l’accueil nous indiqua qu’à l’heure de l’apéro, tous les révolutionnaires de la lisière des bois avaient plié les fanions et les banderoles. Les chants révolutionnaires ça donne soif…

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2 Commentaires

  1. Donc rien de plus. C’est bien. Le but de l’autre syndicat qui était devant l’entrée je penses était de montrer aux invités de P et P que tout n’est pas si beau. Apres vous êtes rentrés oui mais pourquoi ? Pour ne pas avoir de réponse et de rien en ressortir. Mouai je ne vois pas trop l’intérêt. Je penses qu’il aurait été bien que tout les syndicats se regroupe devant pour faire masse. Dommage, comme cela ils ont passés une bonne journée pas trop perturbée. Je penses que si vous voulez rencontrer nos patrons il y a plus simple au siège.

    • Rassurez vous, P n’avait incité personne, et les personnes présentes à la compétition étaient là depuis plusieurs jours et logées dans le village.

      Le but était de le rencontrer chez Louis. Au siège, nous rencontrons la direction, mais pas les actionnaires.

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