La presse en parle

Le journal en ligne, Marsactu.fr (pour marseille Actu) sort ce matin un article sur la situation d’Adrexo et du groupe.

Le journaliste Rémi Baldy revient sur la situation de l’entreprise et sur la tension de trésorerie observée depuis juin (en réalité depuis 2018 NDLR).

Cela donne l’occasion à Frédéric PONS, président d’Adrexo, de s’exprimer et d’indiquer que le décalage de paye de juin est dû à une chute de 10% du marché de l’imprimé publicitaire début 2019.

Il indique ensuite que les deux autres versements en deux fois sont le fait d’une “programmation informatique” car il était nécessaire de prévoir un éventuel décalage des salaires dans le temps.

Plus surprenant, il affirme qu’en 2017, l’entreprise était criblée de dettes et plus surprenant encore, il indique une volonté d’investir massivement après la reprise d’Adrexo, ce qui s’est traduit par 17 acquisitions de sociétés en 2 ans.

A notre connaissance, l’investissement dans la production de chaussures PATAUGAS ou de vêtements WATTS, ou de cosmétiques DLG, n’ont pas vraiment d’intérêt pour Adrexo.

D’autre part, l’achat de DISPEO et ADS, sert surtout les intérêts de colis privé et pas ceux d’Adrexo, ces sociétés étant spécialisées dans la fabrication des colis des e-commerçants.

Enfin, Frédéric PONS indique que les événements financés par l’entreprise “rapportent de l’argent et des clients”.

Nous voyons mal comment ces événements peuvent servir Adrexo et encore moins comment il peuvent rapporter de l’argent !

Une chose est sure, Frédéric PONS s’enferme dans des affirmations mensongères et n’hésite pas à affirmer que cette “agitation” syndicale trouve son origine dans l’approche d’élections professionnelles en fin d’année.

Ces élections sont sans doute également à l’origine de la baisse d’activité de l’entreprise au premier semestre, de la tension de trésorerie de l’entreprise depuis 2018 et également du système de versement de la trésorerie d’une entreprise du groupe en faveur d’une autre en développant par exemple colis privé au détriment d’Adrexo.

Pour notre actionnaire, “nous sommes dans une démarche normale d’une entreprise en pleine période de financement“.

Tout va bien donc… Nous affirmons, pour notre part, que nous sommes les spectateurs au mieux d’un déni complet et au pire du résultat d’une démarche d’emballement qui tourne mal.

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1 Commentaire

  1. Si tout va bien nous allons bientôt recevoir nos chariots de distribution des chaussures de marchés des tenues adéquat a la distribution l hiver approche messieurs les distributeurs sont dans les rues même a _20degres l j’espère que il y aura une amélioration des conditions de travaille . Quel beau rêve !

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