Au resto des bons copains.

Il y a quelques jours, nous vous racontions les occupations de nos sous doués préférés et heureusement uniques et surtout l’organisation de leurs prestations de communications bien agréables et bien éloignées de la situation de l’entreprise et de l’état des moyens immobiliers, matériels et humains des agences adrexo.

Nous évoquions également les différentes évolutions des services généraux et notamment de la cantine. Nos G.O. ont voulu sa transformation et le restaurant d’entreprise anciennement dénommé “la terrasse” est aujourd’hui un restaurant Inter-entreprises.

Ce n’est toujours pas de la cuisine gastronomique mais un self comme il en existe beaucoup dans les entreprises. Une cuisine très ordinaire permettant de s’alimenter rapidement. Un environnement toutefois sympathique avec une terrasse ouverte et une véranda chauffée.

Une salle principale très ordinaire permet également de loger les utilisateurs sur de grandes tables récemment couvertes de toiles cirées multicolores.

L’ancien établissement était géré par un prestataire externe assez professionnel et les salariés avait la possibilité de se soustraire, une à deux fois par semaine, à cette nourriture en allant déjeuner à l’extérieur grâce à quelques tickets restaurants. Les salariés du siège à Aix et ceux de Levallois Perret (siège secondaire) étant les seuls bénéficiaires de cet avantage concédé en raison du nombre de salariés travaillant sur le même site.

Le comité d’entreprise Adrexo avait été informé de la suppression de cet avantage et cela avait été présenté comme une uniformisation des pratiques pour l’ensemble des unités, le coût étant identique dans les deux cas (cantine ou ticket resto).

Et bien, on ne nous avait pas tout dit !

Si nos actionnaires ont décidé de changer de prestataire, ce n’est pas juste pour changer de cuisine, ou de couleurs de tables, mais pour y installer, en lieu et place, un copain de collège de Frédéric Pons (Collège Gay Lussac à Colombes de 1977 à 1980), a qui il fallait bien, lui aussi, faire miroiter un intérêt et embellir la mariée, ce qui fut concrétisé par la fameuse suppression des tickets restaurants des salariés, imposant ainsi la cantine pour tous, tous les jours et donc une augmentation mécanique du chiffre d’affaire.

Nous aurions préféré vous annoncer une trouvaille similaire pour que les ventes de notre entreprise soient décuplées, mais ils étaient occupés à la cuisine, le reste attendra !

Rappelons que ce restaurant est situé à l’écart des locaux administratifs, juste à coté des terrains de Padel, et reste propriété immobilière du groupe.

Par cette attribution du marché de la restauration, c’est donc un flux financier qui va de ce prestataire, qui s’acquitte sans doute d’une redevance, vers Hopps ou une autre structure et plus il y a de clients, plus c’est juteux, d’où la volonté que chacun des salariés y aillent tous les jours.

Le nouveau prestataire a été sans doute sélectionné pour sa capacité d’animation, talent très recherché de nos jours dans notre groupe, ayant été lui même G.O. du Club pendant 4 années en 1986. Il n’y a pas de hasard !

Rien n’indique en revanche pourquoi cet ami “de trente ans” à lâché son poste de directeur d’exploitation France d’un grand groupe d’hébergement pour venir tenir cet estaminet local étriqué en créant pour l’occasion une société familiale !

Même si ce n’est pas très glorieux, en particulier pour le prestataire précédent, il n’y a rien d’interdit dans ce qui précède mais nous avons du mal à comprendre l’intérêt de ce dispositif. Il n’attire pas notre confiance dès l’instant où il nous a été initialement présenté sur la base d’informations très éloignées de la réalité et du but recherché.

Dans un prochain article, nous vous raconterons comment se finance une autre prestation dérivée de la maison, le “Summer Job festival” de Marseille…

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2 Commentaires

  1. Bonjour. Quand on connait un peu mieux les actions très coûteuses de la communication d’Adrexo et qu’aujourd’hui encore tous les distributeurs ne sont pas munis de la badgeuse, on est en droit de s’interroger. S’interroger aussi sur l’inégalité qui existe entre le distributeur équipé d’une badgeuse et celui qui déclare les heures travaillées pour qu’elles lui soient payées. Parfois j’aimerais que ma badgeuse soit en panne pour pouvoir faire un travail de distribution de qualité, c’est à dire pouvoir couvrir tout le secteur à distribuer et être payé comme auparavant, au temps réel et non pas au temps max qui s’avéra à la longue être une véritable catastrophe pour le devenir de la distribution de prospectus !!!

    • Effectivement, parfois, on se demande si ce ne sont pas ceux qui ne badgent pas qui sont gagnants.

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