Bienvenue Monsieur BROUSSE !

Faisons un bilan après les six premiers mois de gouvernance de Monsieur Alain BROUSSE !!!

 

Alain BROUSSE, notre D.G., spécialiste du nettoyage… Et oui, 15 ans chez O.N.E.T. et autres sociétés spécialistes du propre !!!!

 

Après Monsieur Patrick PUY, l’urgentiste en chef, Monsieur Hervé ESTAMPES, envoyé de Bercy, nous voilà dotés depuis maintenant six mois d’un nouveau Directeur Général, certes spécialiste du décrassage et possédant quand même… un diplôme de « l’ESSEC BUSINESS SCHOOL ».

Qu’est ce que l’ESSEC ?

Depuis plus d’un siècle, l’ESSEC poursuit un projet pédagogique innovant, plaçant l’individu au cœur de son modèle d’enseignement, promouvant les valeurs de liberté, d’ouverture, d’innovation et de responsabilité. Préparer les managers de demain, réconcilier intérêt personnel et responsabilité collective, intégrer à la réflexion une vision de l’intérêt général et mettre les défis économiques en perspective avec les enjeux sociaux, sont quelques unes des missions que s’est fixée l’ESSEC.

Son ambition ? Inventer un monde global qui ait du sens pour tous.

 

Alain BROUSSE, nous a été présenté comme un dirigeant qui met “l’humain au cœur de la stratégie”, de plus il considère l’humain comme la clé de la réussite.

Vaste programme et surtout vaste ambition…

Alors ???

 

Nos actionnaires… enfin surtout Messieurs Frédéric PONS et Patrick PAUMIER ont t-il trouvé enfin la perle rare qui va repenser Adrexo et son management, pour enfin prendre en compte les réalités quotidiennes des petites gens et les porter au cœur de ce trop  fameux “retournement” ?

En effet, à ce jour ADREXO se retrouve une fois de plus au creux de la vague, dans la tempête et son cortège de difficultés. Notamment, le manque de moyens récurrent pour que nous puissions, tous, effectuer notre travail, ne serait-ce que dans des conditions acceptables.

Un management qui s’avère aujourd’hui contestable, puisque toujours orienté vers une vision égocentrée, encore plus axée sur l’obtention de primes plutôt qu’à un recentrage sur l’humain…

Pourtant si nous prenons le problème dans sa globalité…

Un management plus humain, avec des distributeurs satisfaits de leur condition, entraînerait automatiquement une meilleure qualité de distribution, une meilleure implication donc moins de turnover.

Des facilités et des moyens pour les commerciaux “CHASSEURS”, afin de mieux se positionner auprès des nouveaux clients démarchés.

 

Nous pourrions de ce fait sortir de cette spirale infernale, dans laquelle nous sommes inscrits, qui permettrait à l’humain d’être, enfin, vraiment au cœur du projet et surtout le rouage essentiel de notre réussite.

Quel bilan a fait notre nouveau capitaine ?
Où en somme nous (financièrement) ?
Où allons nous vraiment ?

Certains, n’ont de cesse de colporter des rumeurs annonçant le naufrage après la tempête… Ces rumeurs sont elles fondées ???

 

NOTRE CONSTAT :

Une qualité de distribution qui ne s’améliore pas.

Une qualité de mécanisation irrégulière, même s’il serait mensonger de ne pas dire que l’on peut constater une vraie amélioration sur la zone sud.  (Pour la production mais aussi pour la logistique).

La mécanisation n’est pas responsable de tout ! Bien souvent, il est pratique de se cacher derrière la “méca” pour justifier de mauvais chiffres…

Nous le savons tous : “Qui veux faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veux rien faire trouve une excuse…”

Un service commercial réorganisé mais centré sur les « primes », plutôt que sur la rentabilité et l’intérêt général avec des objectifs qu’il faut sans cesse poursuivre, la plupart du temps inatteignables.

Un management central souvent déconnecté, avec peu de communication.

De tout ceci, nous en sommes tous conscients, nous voulons plus que tout sauver notre gagne pain !!!

Pour cela, ne faudrait il pas enfin… passer d’un cercle vicieux à un cercle vertueux ?

Notre hiérarchie et nos dirigeants ne devraient-ils pas sortir de leur monde merveilleux fait de statistiques, de S.Q.C., de Q.H.S., tableaux Time et rituels divers et variés qui, dans la réalité, ne servent pas à grand-chose, puisqu’ils ne produisent que peu d’effets bénéfiques.

L’important sont-ce les panélistes comme on veut nous l’affirmer ou est-ce la réalité des boîtes à lettres distribuées ? Là encore, en cas d’anomalie, le distributeur est trop souvent désigné comme fautif…

Comment, des gens instruits et intelligents peuvent-ils encore aujourd’hui marteler de telles aberrations (il y a bien longtemps que tout le monde sait que la méthode Coué a fait long feu).

N’est-il pas temps de saisir le taureau par les cornes plutôt que de risquer de perdre nos emplois.

Beaucoup pensent (à tord), que les syndicats ne savent que râler, oubliant bien trop souvent que la force d’un syndicat est de faire preuve d’une grande force de proposition, pour le bien de l’entreprise et de ses salariés.

Bien entendu, nombreux cultivent des intérêts personnels, comme certains membres, inconscients et complètement déconnectés de la réalité du terrain de la commission de suivi de l’accord sur la mesure et l’enregistrement du temps de distribution, qui tentent de suspendre «la fiabilisation des temps repère des secteurs ». Sans parler de la pauvreté des réunions et des questions lors des séances du Comité d’Entreprise (CE pourtant préparés…, somptueusement il semblerait !!!).

Vu de la base, dont je fais partie, sur le terrain nous avons forcément une vision différente des strates supérieures.

Nos remarques ne se basent pas sur des statistiques  douteuses.. Mais bel et bien sur le constat que nous faisons tous les jours sur le terrain.

Mais que savons nous de la réalité de l’entreprise… en fait pas grand-chose !!!

Je vais encore une fois pointer du doigt sur le manque de communication de la part de notre hiérarchie à tous les niveaux. Comme si nous étions quantité négligeable, juste bon à distribuer mais pas à comprendre et encore moins capable de réfléchir… Sans doute est-ce volontaire !

Aussi, voici pour nous les petits, les sans grade… quelques sujets que nous devrions améliorer, de notre point de vue, et pour que tout le monde soit gagnant !

 

NOS ARMES :

La badgeuse..

Payer la distribution des secteurs au juste temps.

En effet nous avons pu aisément constater que les secteurs d’un centre se divisent grossièrement en trois types :

– 1/3, sont payés correctement, le temps « repère » donné est quasiment le bon.
– 1/3, pour lesquels il manque 10 à 15 % de temps mais pour cela la bonne utilisation de la badgeuse règle le problème car le temps badgé est le temps payé.
– 1/3, qui doivent être revus complètement en cadencement, et en conséquence en sectorisation. En effet, les temps « théoriques » donnés sont farfelus, ils ne se basent sur aucune donnée sérieuse, si ce n’est sur un « algorithme » tout autant mystérieux et impénétrable que les voies du seigneur !!!

Alors tenons nous en à une vraie fiabilisation et surtout à un recalcul fiable des données remontées lors des ces fiabilisations et, pourquoi pas, de l’historique des distributions…

 

LE COURRIER.

Vaste programme !

Ne nous avait-on pas décrit le courrier comme la solution à tous nos problèmes. Mais là aussi… que nenni !!!

Sœur Anne ne vois-tu rien venir ????

Ben non pas encore, ou alors à un horizon que nul ne parvient à entrevoir. Peut-être seuls les grands de notre société arrivent à se projeter…?

En effet, nous le savons tous aujourd’hui, que pour être dirigeant d’Adrexo il faut être visionnaire. Une espèce de devin en quelque sorte….

Le courrier provoque de grosses modifications dans l’organisation de la distribution voire même de la préparation, sans que tout cela ne soit pris en compte par nos prévoyants dirigeants…

 

LA MÉCANISATION :

Même si de grosses améliorations sont indéniables dans la qualité des poignées livrées dans le sud, même si la logistique, et par delà celle-ci, les transports se sont eux aussi améliorés, il reste indéniable que nous pouvons par un contrôle qualité, par une meilleure organisation des plates-formes, contribuer à une meilleure qualité de distribution dans les délais annoncés aux clients.

L’erreur historique du choix des machines pèse sur la qualité et engendre des difficultés supplémentaires dont l’entreprise pourrait bien se passer !

 

LE SERVICE COMMERCIAL :

Pourquoi, alors que c’est le nerf de la guerre, un tel désert sur le terrain en dehors des grands comptes ?

Il semblerait que nous soyons enfin sorti de la croyance que seul les gros clients comptent. J’en veux pour preuve la nouvelle répartition du commerce avec les grands comptes (surtout dédiés aux marchés nationaux), et les “chasseurs” dédiés aux clients de proximité.

Enfin…!

Mesdames et Messieurs les Commerciaux, nous comptons toutes et tous sur vous et vos compétences afin que  vous puisiez allègrement, avec succès, dans le vivier des clients locaux !

Comme vous le savez, se sont eux qui font le tissus économique et social de nos régions qui, de plus, paient le prix juste pour une distribution rentable. Il me semble que ce sont eux qui font l’avenir de notre société sur l’IP.

 

LA HIÉRARCHIE :

Comment peut-on, au 21 ème Siècle, continuer de manager ainsi !

– Pas de contact avec le terrain.
– Ne faut-il pas, savoir sortir de sa tour d’ivoire ?
– Ne faut-il pas, savoir communiquer ?
– Ne faut-il pas donner à son personnel le vrai sentiment d’appartenance à un groupe qui travaille avec et pour eux ???

Monsieur BROUSSE, pendant des années nous avons vécu de nombreuses réorganisations logistiques pour ce qui concerne les P.O (centres principaux et relais).

Pour tout ou partie de ses réorganisations, la rentabilité économique et sociale reste posée. Surtout lorsque l’on voit nombre de salariés désemparés se retrouvant jetés sur les routes. Certains relais qui ne sont que des placards alors d’autres se trouvent être plus grands et mieux équipés que les centres auxquels ils sont rattachés…

D’autres structures sont obligées d’entreposer les palettes de pub et les bacs de la massification dehors, lorsque de trop nombreux centres ou relais sont dans un état lamentable et devraient être fermés tellement ils sont (et pour certains très récents) dans un état de délabrement, par manque de volonté et de présence des décideurs (lorsque l’on pense uniquement aux économies immédiates et que l’on ne se projette pas à moyen voir à long terme, voilà ce qui arrive).

Mais ne tirons pas sur l’ambulance car certains de ces décideurs nous ont depuis quittés !!!

Sont-ils partis parce qu’ils ne supportaient plus cette gabegie ?

Alors oui, Monsieur BROUSSE, nettoyez mais sachez avant tout faire le bon diagnostic.

Pourquoi ne pas faire le tour des popotes, venir sur le terrain afin de vous imprégner de la réalité, rencontrer les équipes, plutôt que de faire quelques visites “touristiques”, entouré de votre staff, qui s’assure de ne  montrer que ce qui est montrable ?

Nous vous avons vu cependant attentif, à l’écoute mais peu surpris lorsque pendant vos discours certains de vos cadres dirigeants retournaient à leurs occupations téléphoniques sans vous écouter.

Un peu comme si, vous n’étiez que de passage et que la maîtrise des décisions était ailleurs.

Vous n’ignorez pas que la réalité du terrain est bien plus importante que la seule statistique, celle l’on vous présente et qui est très souvent orientée.

Nous attendons avec impatience de vraies propositions pour nous mettre, nous les forces vives de l’entreprise, au cœur de la stratégie car nous sommes, telle l’ambition de « L’ESSEC BUSINESS SCHOOL », prêt à inventer pour qu’Adrexo, et par delà le Groupe HOPPS,  un monde global qui ait du sens pour tous et redonner enfin à ADREXO, la place qui est la sienne sur l’échiquier économique de la distribution de l’imprimé publicitaire. Entre autres…

 

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2 Commentaires

  1. Je suis en panne depuis jeudi avec ma voiture alors je téléphone a ma chef comme j’ai prit 4 semaines de conje pour juillet il me reste encore une semaine de conje alor je demande a ma chef si sa saurait possible d’avoir une semaine de conje pour réparé ma voiture voici sa réponse désolé set trop tard je te mais en conje sans solde

    • Bonjour, ce ne peut être un congés sans solde car ce type de congés doit être impérativement demandé par écrit par le salarié.

      Si vous avez pris 4 semaines en juillet, il n’y a effectivement plus de congés disponibles puisque la 5ème semaine doit être prise après le 30 octobre.

      Dans votre situation, il est peut être possible de vous faire prêter une voiture par votre garagiste ou de voir avec votre assureur si votre contrat prévoit un véhicule de remplacement en cas de panne.

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