NAO 2019 : c’est parti !

La NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) débute ce mardi à Paris.

C’est l’occasion, pour toutes les organisations syndicales représentatives, dont la CAT, de rencontrer la direction pour exprimer les demandes des salariés.

Plusieurs thèmes sont obligatoirement abordés lors de la NAO dont les salaires et conditions de travail et l’égalité professionnelle.

Notre délégation, composée de 4 personnes (Laurie MUZELET, Michel DHOTE, Alain GUEGUEN et Philippe VIROULET est présente et se fera l’écho de différentes revendications.

Les N.A.O. se déroulent en trois ou quatre réunions, à raison d’une par mois environs, et peuvent se solder par un accord ou par un constat de désaccord.

C’est l’occasion, pour nous, de faire connaitre nos revendications.

Vous trouverez, ci-dessous, l’intégralité des demandes formulées, par écrit, par la C.A.T. – ADREXO :

Négociations sur les rémunérations :

1 – Assurer pour les cadres, et non cadres permanents, une augmentation collective de 4% à compter du 1er janvier 2019,

2 – Octroi de la prime d’ancienneté à toutes les catégories de salariés, cadres permanents,

3 – Suppression du plafond de la prime d’ancienneté avec 1% d’augmentation par an, sans plafond d’ancienneté,

4 – Revalorisation du minimum salarial du niveau 1.3 en garantissant un écart de 100 euros entre le niveau 1.2 et le niveau 1.3,

5 – Reconnaissance du travail technico-commercial des assistantes par l’attribution du niveau 2.1 à tous les personnels concernés,

6 – Allocation d’un budget par distributeur après 6 mois d’ancienneté pour commander en interne des équipements individuels,

7 – Subrogation des IJSS,

8 – révision des kilomètres Intra-UG et Inter-UG avec les éléments des traces de badgeuses et des données cartographiques actualisées.

9 – Application de l’accord sur la mesure du temps de distribution en rémunérant le temps additionnel dans la limite de 5% pour les secteurs à temps vérifiés.

Egalité professionnelle :

1 – Mener une enquête pour connaitre le besoin des salariées de l’entreprise, quantifier le nombre de réponse et analyser les besoins, puis ouverture de négociations sur le sujet en 2019.

2 – Développement du recours au temps partiel annualisé (temps plein moins toutes les vacances scolaires) et du recours au télétravail sur demande des salarié(e)s.

3 – Réalisation d’un bilan de compétences après une absence de plus de 6 mois sur le budget formation si le ou la salariée le souhaite.

4 – Rendre prioritaire l’examen des droits d’utilisation à la formation d’un salarié de retour de congé maternité, d’adoption ou d’un congé parental d’éducation.

5 – Rappeler aux managers la priorité légale de passage à temps plein pour les salarié(e)s à temps partiel et inversement. Formaliser une réponse par écrit à toute demande de passage à temps plein ou à temps partiel. (Bourse à l’emploie interne, promotion interne). Mise en place d’une commission de suivi avec des indicateurs.

Vérification régulière de la cohérence du nombre de promotions hommes/femmes avec leur proportion, communication à chaque commission PRO.

Examiner la part des promotions des salariés à temps partiel par sexe, communication à chaque commission PRO,

Analyser et suivre les évolutions salariales pluriannuelles des femmes et des hommes à temps complet et à temps partiel, notamment établir des bilans sexués des augmentations individuelles, par filière, durée du travail, communication à chaque commission PRO.

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2 Commentaires

  1. Merci de la publication des revendications de la CAT pour l’entretien avec la direction d’ADREXO.
    Le fait de soumettre les revendications à deux sujets, la rémunération professionnelle et l’égalité est une bonne
    idée, car comme cela il y a une concentration sur les objectifs avisés.
    J’ai trouvé très intéressant, ce que vous avez avancé sur le point 6 ( droit à un équipement individuel, à partir de 6 mois d’ancienneté. Je proposerais même de créer un “compte d’équipement, avec la responsabilité du – de la salarié e pour son équipement. Je propose que l’équipement pourrait représenter quelque chose comme une prime de travail, car les frais de déplacement et de marche à pied ne sont jamais pris vraiment en considération dans leur vraie mesure ( usure des chaussures par la marche à pied, distances avec la badgeuse mesurées sur la base de la géolocalisation, c’est – à – dire du vol d’oiseau et pas selon la vraie distance, déplacement de la voiture après le travail sans pub etc. ). Comme cela l’équipement complet et à compléter pourrait être une “contre – valeur” du salarié qui recevra la vraie valeur de son équipement après sa démission – un moyen pour le fidéliser d’un côté et de responsabiliser l’entreprise face au salarié aussi.
    Le point 8 me paraît très intéressant aussi, car vous faites une première approche directe cc. les kilomètres. Mais à mon avis, vous n’attaquez pas le problème à sa vraie source, la badgeuse qui, si j’ai bien compris ne retrace qu’une ligne limitée – celle du satellite ou de la carte qui ne retrace pas la ligne marchée. A mon avis, tous les calculs d’ADREXO partent de cette base “truquée”, fait qui est à l’avantage de l’entreprise et au désavantage du distributeur.
    Merci pour la revendication d’équiper le distributeur avec des bonnes cartes, c’est – à – dire des cartes qui indiquent le terrain et les limites, avec une date et une signature pour responsabiliser le distributeur et l’entreprise.
    Je critique la mauvaise qualité des cartes depuis 7 ans !
    Je dois avouer que je n’ai pas compris ce que la revendication 9 veut dire concrètement. Trop difficile ! Est – ce que vous critiquez que le temps additionnel dans la limite des 5% n’est pas pris en compte par l’entreprise ?

    • Bonsoir,

      Merci de votre message, nous nous en servirons pour nourrir notre réflexion et parfaire nos arguments.

      Pour la limite de 5%, en fait si vous faites 4% de dépassement, il sont payés.

      Si vous faites 6%, vous repassez au temps théorique et perdez donc la marge possible jusqu’à 5%.

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